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Par Rédaction | Sport
Être le premier choix de la Draft NBA, c’est souvent un mélange grisant de gloire et de pression. Mais pour Cooper Flagg, les choses s’annoncent un peu différentes. Le jeune prodige n’arrive pas dans une équipe en reconstruction : il rejoint une formation ambitieuse, déjà armée de plusieurs champions. Une situation rare, qui intrigue jusqu’aux plus grands noms du basket.
LeBron James sait mieux que quiconque ce que représente le poids d’un premier choix. Sélectionné en tête de la Draft 2003 par Cleveland, il a porté pendant des années l’espoir d’une ville entière avant de lui offrir enfin un titre en 2016. Pour lui, la trajectoire de Flagg s’annonce bien plus sereine : au lieu de devoir tout faire, il pourra apprendre à ses côtés de vétérans aguerris et de futures légendes.
« Il peut suivre la voie de Kawhi », a déclaré James, « nous n’avons jamais vu Kawhi en difficulté lors de ses premières années. Il a pu apprendre à son propre rythme. Et quand une erreur se produit, elle sera microscopique parce qu’il sera bien entouré. »
Un contexte exceptionnel pour un numéro un de Draft
Flagg évolue au sein d’une organisation déjà compétitive, un privilège rare pour un premier choix. Aux côtés d’Anthony Davis, Kyrie Irving et Klay Thompson, il n’aura pas à endosser le rôle de sauveur. Sa mission consistera plutôt à se fondre dans un collectif déjà fort, tout en absorbant les subtilités du jeu NBA auprès de champions expérimentés. Une situation que peu de rookies ont la chance de vivre.
Steve Nash, ancien MVP de la ligue, a lui aussi donné son avis sur la situation de Flagg dans le podcast Mind The Game. « C’est intéressant parce que, quand on pense à un premier choix, on imagine souvent un créateur principal. Mais je ne pense pas que Cooper soit encore ça. Il est plutôt un couteau suisse. Il apporte beaucoup, c’est déjà un joueur NBA à 18 ans. Mais il n’a pas besoin d’aller dans une mauvaise équipe pour apprendre dans la douleur, faire des erreurs ou prendre de mauvaises habitudes. Et ça, c’est génial pour lui. »
Cette remarque illustre parfaitement l’avantage de la situation de Flagg : se développer sans brûler les étapes. Là où tant de jeunes talents doivent tout prouver dès leur arrivée, lui peut se concentrer sur sa progression, entouré de modèles de professionnalisme. LeBron y voit une opportunité rare pour un joueur de son âge de comprendre les rouages d’une franchise qui joue pour le titre.
Pour Dallas, c’est aussi un pari malin. Miser sur un jeune talent tout en lui offrant le cadre idéal pour grandir peut renforcer la stabilité à long terme. Si Flagg réussit à assimiler les leçons de ses illustres coéquipiers, il pourrait devenir à moyen terme la pierre angulaire du futur des Mavericks, sans subir les pressions d’un début de carrière en terrain hostile.
