NBA – Une différence notable entre LeBron James et Michael Jordan pour le titre de GOAT ?

Les légendes NBA LeBron James (gauche) et Michael Jordan (droite)
NBA (DR) / ABC News (DR)

Par Rédaction | Sport

Le débat autour du plus grand joueur de l’histoire de la NBA n’a jamais vraiment cessé. Entre Michael Jordan et LeBron James, deux légendes qui incarnent deux époques différentes, les comparaisons reviennent sans cesse, nourrissant les débats entre fans et observateurs. Mais pour Gilbert Arenas, une “règle invisible” influencerait la manière dont les deux icônes sont jugées.

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Dans un récent épisode de son podcast, l’ancien joueur des Washington Wizards s’est attardé sur la différence de traitement médiatique entre Jordan et LeBron. Selon lui, les deux tiennent parfois le même discours, mais seul le joueur des Bulls échappe aux critiques. Une inégalité qui, d’après Arenas, s’explique autant par l’image publique des deux hommes que par l’époque dans laquelle ils évoluent.

Évoquant le retour de Jordan sous les projecteurs grâce à sa récente apparition télévisée, Arenas a mis en lumière un contraste frappant. « LeBron dit les mêmes choses que Jordan. Mot pour mot. Mais lui, on le critique pour ça. Jordan disait : ‘Les bagues ne font pas tout.’ Il a copié exactement cette phrase. Et pourtant, on le déteste pour ça. » Un constat amer, qui souligne la différence de perception entre une légende intouchable et un joueur encore actif soumis au regard constant des réseaux sociaux.

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Deux visions opposées de la grandeur

Pour l’ancien All-Star, LeBron James s’est lui-même exposé aux critiques en assumant publiquement son statut. Lorsqu’il s’est proclamé “GOAT” (Greatest of All Time) après avoir battu le record de points en carrière, certains y ont vu de l’arrogance, là où d’autres n’ont perçu qu’une confiance légitime. Arenas estime que cette assurance naturelle a souvent été mal interprétée.



Le quadruple MVP s’était exprimé sur le sujet sans détour : « C’est un débat de barbershop, il existera toujours. Mais si j’étais un GM d’une nouvelle franchise avec le premier choix, je me choisirais moi. Parce que je crois en moi et je sais ce que j’apporte sur le terrain. » Des propos qui traduisent davantage la foi en ses capacités qu’un manque de respect envers ses aînés.

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Michael Jordan, de son côté, a toujours préféré esquiver les comparaisons, adoptant une posture plus modeste et respectueuse des générations passées. Le sextuple champion des Bulls n’a jamais publiquement revendiqué le titre de plus grand joueur de tous les temps. « Quand j’entends ce terme, je ressens un certain malaise. C’est embarrassant, parce que personne ne peut vraiment le savoir. Je n’ai jamais affronté Wilt Chamberlain ni Jerry West. Je ne dirai jamais que je suis le meilleur joueur, car je n’ai pas joué contre tous ceux qui m’ont précédé. »

Ce discours mesuré a largement contribué à l’aura quasi sacrée qui entoure Jordan. À cela s’ajoute un facteur non négligeable : l’absence de réseaux sociaux à son époque, qui lui a permis de préserver une image idéalisée. LeBron, à l’inverse, évolue dans un environnement où chaque mot, chaque geste, est disséqué et amplifié.

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