Par Rédaction | Sport
L’absence de LeBron James lors du déplacement des Lakers à Minneapolis n’a pas échappé aux observateurs. Si le vétéran de 40 ans soigne actuellement une douleur au nerf sciatique, son absence sur le banc de ses coéquipiers a rapidement suscité la controverse. D’autant plus que la veille, le quadruple champion NBA avait été aperçu au Dodger Stadium, en pleine forme, profitant du match des World Series.
Ce décalage entre son indisponibilité sportive et sa présence médiatique a alimenté les critiques. Parmi les voix les plus virulentes, celle du journaliste Craig Carton, animateur du Craig Carton Show, n’a pas mâché ses mots à l’encontre du King. Pour lui, l’attitude de LeBron envoie un mauvais message à ses coéquipiers et trahit une certaine distance avec le groupe.
« LeBron est un coéquipier médiocre. Il n’a pas voyagé à Minneapolis pour soutenir les Lakers, alors qu’il n’a eu aucun problème à aller voir les Dodgers la veille. La raison pour laquelle il ne joue pas, c’est parce que ses sentiments sont blessés. Il n’a pas de sciatique, il allait très bien au Dodger Stadium. » Ces propos, sévères, reflètent une frustration croissante face à un joueur dont la moindre apparition publique fait désormais débat.
Une accusation jugée excessive par plusieurs observateurs
En réalité, la situation est plus nuancée. LeBron James, dans sa 23e saison NBA, adopte une approche prudente pour préserver son corps. Avec une moyenne de 27 points, 7,5 rebonds et 7,4 passes la saison dernière, il reste un pilier majeur du projet des Lakers. Mais à 40 ans, chaque blessure est prise au sérieux, et le staff préfère privilégier la patience plutôt que le risque.
Les critiques de Carton interviennent surtout dans un contexte de changement à Los Angeles. Depuis l’arrivée de Luka Doncic, la hiérarchie interne de l’équipe a évolué. LeBron n’est plus la première option offensive, et cette transition, inévitable avec le temps, nourrit toutes sortes d’interprétations. Pour certains, comme Charles Barkley, cette mise en retrait dissimulerait une frustration personnelle. Pour d’autres, elle témoigne au contraire d’une maturité exemplaire.
LeBron, fidèle à son image, n’a pas répondu publiquement aux attaques. Son entourage insiste sur son implication au quotidien, notamment auprès de Doncic et du jeune noyau des Lakers. Le joueur aurait pleinement accepté de céder une partie du leadership pour faciliter la progression de l’équipe, tout en gardant un rôle essentiel dans le vestiaire.
Dans les faits, les Lakers restent dans une phase de rodage sans leur duo star. Les premiers matchs ont révélé des ajustements nécessaires, mais aussi un collectif plus équilibré. Le retour de LeBron, attendu dans les prochaines semaines, pourrait relancer la dynamique du groupe et rappeler à ses détracteurs qu’un joueur de sa trempe ne se définit pas par une absence, mais par la manière dont il revient.
