Par Rédaction | Sport
La deuxième saison de Bronny James avec les Lakers commence de la pire des manières. Après une première année passée majoritairement en G-League, le fils du King peine toujours à s’imposer dans l’effectif de JJ Redick. Et face à un niveau de jeu jugé insuffisant, certains observateurs n’hésitent plus à remettre ouvertement en question sa place dans la rotation.
À seulement 21 ans, Bronny devait profiter de cette saison 2025-26 pour franchir un cap et prouver qu’il avait sa place dans la grande ligue. Mais son début d’exercice déçoit : peu de minutes, une adresse inexistante et une influence quasi nulle sur le plan offensif. Ses performances timides commencent à irriter les suiveurs de la franchise, qui espéraient le voir davantage à la hauteur de son patronyme.
Le journaliste Tyler Watts, spécialiste des Lakers, a résumé sans détour le sentiment général. Dans un message devenu viral sur X (anciennement Twitter), il a lâché une phrase lourde de sens : « Bronny James n’est pas un joueur NBA à ce stade. » Avant de développer son point de vue dans un article où il appelle le jeune arrière à « gagner sa place par le mérite et non par son nom ».
Une progression beaucoup trop lente aux yeux des observateurs
Watts rappelle que le staff de JJ Redick doit composer avec plusieurs absences, notamment celles de LeBron James et Gabe Vincent, mais que malgré ce contexte, Bronny ne parvient pas à saisir sa chance. « Les Lakers ne peuvent pas le faire jouer pour le moment. C’est à Bronny de convaincre Redick qu’il mérite une vraie opportunité », écrit-il, soulignant qu’il existe pourtant des minutes disponibles dans la rotation extérieure.
Sur le plan statistique, le bilan est inquiétant : aucun point marqué en trois matchs, trois passes décisives et trois rebonds cumulés. L’arrière ne s’impose ni comme un tireur fiable, ni comme un créateur capable de dynamiser l’attaque. Dans une NBA où la réussite à trois points est cruciale, son manque de menace extérieure rend son utilisation difficile pour un entraîneur comme Redick.
Autre problème pointé par plusieurs analystes : Bronny ne compense pas ses lacunes techniques par des qualités athlétiques hors du commun. Loin du profil explosif d’un meneur, il peine à créer des décalages ou à attaquer le cercle avec confiance. Ses bonnes intentions défensives ne suffisent plus à masquer ses limites offensives dans un environnement aussi compétitif.
« Être un bon défenseur ne suffit pas dans la NBA d’aujourd’hui, où la polyvalence et le tir extérieur sont essentiels », poursuit Watts, avant de rappeler que Bronny doit encore s’aguerrir physiquement et mentalement pour prétendre à un rôle stable. Le jeune joueur semble conscient de ses manques, mais la patience du staff et des fans n’est pas infinie.
