Par Rédaction | Sport
Bronny James divise déjà cette saison. Critiqué par certains observateurs avant même d’avoir eu le temps de s’imposer, le jeune meneur des Lakers doit composer avec un poids que peu de joueurs connaissent : celui d’être le fils de LeBron James. Face à cette avalanche de commentaires, une voix connue du milieu médiatique américain a décidé de prendre sa défense.
Sur le plateau de What’s Wright with Nick Wright, l’analyste de Fox Sports n’a pas mâché ses mots face à ce qu’il considère comme une campagne de dénigrement injustifiée. « Est-ce que je pense que Bronny est déjà un grand joueur ? Évidemment non. Son pourcentage de réussite est autour de 20 %. Il ne tire pas bien, il ne tire pas beaucoup. Mais si on est honnête, ces deux derniers matchs, les Lakers ont gagné avec lui sur le terrain. Il a joué une bonne défense dans les moments clés. » Pour Nick Wright, le problème n’est pas le niveau du jeune joueur, mais la manière dont il est jugé.
Le journaliste a insisté sur le contexte : l’effectif des Lakers est décimé, ce qui a permis à Bronny de profiter d’un temps de jeu inhabituel. « Hier, face à Portland, LeBron était absent, Luka aussi, tout comme Austin Reaves. Bronny a joué 19 minutes, distribué six passes, zéro perte de balle, et les Lakers ont encore gagné. Ceux qui l’utilisent comme prétexte pour critiquer LeBron devraient avoir honte. » Ces propos tranchés viennent rappeler que la carrière d’un joueur se construit sur la durée, pas sur les premiers matchs d’automne.
Des débuts timides, mais encourageants pour le jeune meneur
Sur la saison, Bronny James affiche des statistiques modestes (1,4 point, 2,2 passes et 1 interception en 13 minutes de moyenne), mais les chiffres ne racontent pas tout. Sa défense active, sa lecture du jeu et sa capacité à ne pas perdre de ballons sont autant de signes prometteurs pour un joueur sélectionné en 56e position lors de la Draft 2024. Face à Miami, il s’est distingué par trois interceptions et un sang-froid remarqué, salué même par Luka Doncic après la rencontre.
Nick Wright rappelle aussi que Bronny n’a jamais bénéficié d’un traitement de faveur au sein de la franchise. Après une saison de développement en G League l’an passé, le jeune meneur a gagné sa place par le travail.
Pour Wright, il est absurde de comparer Bronny à d’autres jeunes joueurs ou de l’évaluer à l’aune de la carrière de son père. Il rappelle que la majorité des seconds tours de draft ne dépassent jamais les rotations ou les ligues mineures, et que le simple fait que le fils de LeBron ait déjà trouvé sa place dans l’effectif est une réussite en soi.
Si Bronny James attire autant l’attention, c’est avant tout parce que chaque minute passée sur le parquet se déroule sous un microscope médiatique. Et c’est justement là que réside sa plus grande force : sa maturité face à la pression. À seulement 19 ans, il compte bien se faire sa place dans la rotation, et ce malgré les difficultés.
