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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers n’ont pas encore vu LeBron James fouler le parquet cette saison, mais leur début d’exercice 2025-26 laisse déjà entrevoir de solides promesses. Entre un Luka Doncic incandescent et un Austin Reaves en pleine explosion avant sa blessure, l’équipe californienne semble avoir trouvé une nouvelle dynamique. Pourtant, le retour imminent du King suscite autant d’attente que de débats quant à l’équilibre offensif du groupe.
Pour Kevin Garnett, il ne faut surtout pas y voir un problème. L’ancien MVP estime au contraire que la présence de LeBron rendra l’équipe encore plus dangereuse. Loin de craindre une perte d’influence pour Reaves, « The Big Ticket » y voit une opportunité d’élévation collective. Car si James absorbe beaucoup de jeu, il décuple aussi l’efficacité de ceux qui l’entourent.
« Ça va dans les deux sens. Bron t’emmène sur la ligne, il attire tellement d’attention que, oui, il te prend des ballons, mais il te donne aussi cinq tirs supplémentaires, trois tirs ouverts de plus… C’est une pièce à deux faces. Bron prend beaucoup à tout le monde, mais il ne faut pas sous-estimer ce qu’il apporte à cette équipe. », a expliqué Garnett dans le podcast KG Certified, aux côtés de Paul Pierce.
Une longévité qui force le respect
À bientôt 41 ans, LeBron James continue de défier la logique du temps. Toujours aussi rigoureux dans sa préparation, il reste capable d’assumer un rôle majeur dans une équipe prétendante. La saison passée, il a disputé 70 des 82 matchs, avec des moyennes impressionnantes : 24,4 points, 8,2 passes et 7,8 rebonds à plus de 51 % de réussite. Une régularité presque inhumaine à cet âge.
Ce qui impressionne encore davantage, c’est sa capacité à s’adapter aux bouleversements. Après le transfert surprise d’Anthony Davis contre Luka Doncic en milieu de saison dernière, LeBron a permis une intégration fluide du Slovène dans le système de JJ Redick. Bien que les Lakers aient été éliminés au premier tour par Minnesota, le King a tourné à 40 minutes de moyenne sur la série, prouvant qu’il reste le moteur émotionnel et tactique de son équipe.
Austin Reaves, lui, s’est révélé en l’absence de James, enchaînant les performances spectaculaires, dont un record personnel à 51 points contre Sacramento. Ses statistiques avant sa blessure à l’aine (31,1 points, 9,3 passes, 5,1 rebonds) témoignaient d’une progression fulgurante. L’enjeu sera désormais de maintenir ce niveau d’agressivité tout en s’ajustant à la hiérarchie rétablie par le retour du King.
Kevin Garnett n’a aucun doute : l’arrivée de LeBron ne freinera pas cette dynamique, elle l’amplifiera. Selon lui, la vision de jeu du vétéran et sa capacité à générer des opportunités rendront le duo Doncic–Reaves encore plus létal. Si Los Angeles parvient à équilibrer les rôles, cette version des Lakers pourrait bien être l’une des plus abouties de l’ère James.
