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Par Rédaction | Sport
Alors que les Lakers réalisent un début de saison impressionnant sans leur superstar, une question inattendue commence à émerger. Et si Los Angeles n’avait plus réellement besoin de LeBron James ? C’est en tout cas l’hypothèse avancée par le célèbre commentateur Colin Cowherd, convaincu que le duo Austin Reaves – Luka Doncic suffit à maintenir la franchise parmi les meilleures de la ligue.
Privés de LeBron pour le premier mois de la saison, les Lakers ont pourtant remporté huit de leurs onze premiers matchs, s’imposant comme l’une des formations les plus équilibrées du moment. La paire Doncic–Reaves s’illustre par une entente rare, affichant une moyenne combinée de 67,4 points par rencontre. Un rendement qui a permis à des joueurs comme Rui Hachimura ou Deandre Ayton de trouver leur rythme, tout en donnant un rôle productif à la jeune garde de JJ Redick.
Pour Colin Cowherd, ce succès inattendu n’est pas anodin. Selon lui, le retour de LeBron James pourrait briser une alchimie déjà bien en place. “Soyons honnêtes : est-ce que les Lakers ont vraiment besoin de LeBron maintenant ?” a-t-il lancé dans son émission. “C’est la meilleure attaque que cette équipe ait eue depuis son arrivée en 2018. Et n’oublions pas, Austin Reaves, c’est le gars de Rob Pelinka. Donc s’il le bouge, ce serait pour un échange du siècle.”
Un équilibre fragile que le retour de LeBron pourrait bouleverser
Cowherd a poursuivi son raisonnement en pointant la nouvelle hiérarchie interne. “Il y a eu des moments où ils ont beaucoup apprécié LeBron, mais Austin Reaves et Luka, ce sont les hommes de Pelinka,” a-t-il ajouté. “Je suis pro-LeBron, mais il a toujours eu besoin du ballon pour être à son meilleur. C’était parfait à 28 ans, beaucoup moins à 41. Luka est désormais meilleur que lui.” Pour l’analyste, la dynamique actuelle semble trop fluide pour être altérée par un retour au jeu de James, habitué à centraliser le jeu.
Cependant, nombreux sont ceux qui estiment que ces inquiétudes sont prématurées. L’histoire récente de LeBron plaide pour lui : son aptitude à évoluer aux côtés d’autres stars n’est plus à prouver. À Miami avec Dwyane Wade, à Cleveland avec Kyrie Irving, puis à Los Angeles avec Anthony Davis, James a su adapter son style à chaque partenaire majeur sans perdre en efficacité. “Il n’est pas un pur shooteur en spot-up, mais il a toujours trouvé le moyen de s’intégrer quand le but ultime restait de gagner,” rappelait récemment un analyste d’ESPN.
L’idée que James pourrait “perturber” un collectif solide fait donc débat. S’il est vrai que le jeu des Lakers repose aujourd’hui sur la créativité de Doncic et la régularité de Reaves, la présence de LeBron pourrait au contraire renforcer leur flexibilité offensive. Son expérience, sa vision et sa capacité à élever le niveau de ses coéquipiers ont souvent fait la différence dans les moments décisifs.
Et si, pour la première fois de sa carrière, LeBron devait accepter de n’être que la troisième option offensive, cela ne signifierait pas un déclin, mais une évolution naturelle. À bientôt 41 ans, il pourrait devenir ce leader d’expérience, capable d’orienter les jeunes stars vers un titre tout en préservant ses forces pour les playoffs.
