Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Los Angeles Lakers ont subi une sévère correction face au champion en titre Oklahoma City Thunder, et les questions sur la forme de leur star Luka Dončić se multiplient. Après une performance décevante du Slovène, certains analystes pointent du doigt son choix de tirs, tandis que l’équipe tente de s’adapter sans LeBron James. Cette défaite met en lumière les défis immédiats des Lakers pour rester compétitifs dans l’Ouest.
Robert Horry, septuple champion NBA, n’a pas mâché ses mots après le match, ciblant particulièrement Dončić. Selon lui, la différence entre le meneur slovène et Shai Gilgeous-Alexander, MVP en titre, ne tient pas au talent mais à la qualité des tirs. « Si vous comparez les tirs de Luka avec ceux de Shai, ils sont à peu près les mêmes, mais tous les tirs de Luka étaient contestés. C’est la force défensive d’OKC », a-t-il expliqué.
Horry a ajouté que certaines tentatives de Dončić étaient tout simplement mauvaises, notamment lorsqu’il se retrouvait face à trois défenseurs. Pour lui, cette tendance à forcer les tirs impacte toute l’attaque des Lakers. « On dirait que toute l’équipe a peur de tirer parfois parce qu’ils veulent récupérer le ballon pour lui », a-t-il précisé, soulignant l’impact physique et mental sur les joueurs qui prennent des tirs difficiles à répétition.
Lakers exposés par la défense et la physique du Thunder
Oklahoma City a pris le contrôle du match dès le départ, même sans leur meneur Jalen Williams, dominant les Lakers dans la pression physique, le rebond et la défense. Los Angeles évoluait toujours sans LeBron James, en rééducation après une irritation du nerf sciatique, mais l’absence du King n’explique pas tout.
Dončić a reconnu la supériorité des champions. « Ce sont des champions pour une raison. Ils l’ont montré aujourd’hui. Évidemment, ça commence par moi — je dois être bien meilleur », a-t-il déclaré. Malgré les critiques, Dončić refuse de considérer cette défaite comme un problème. Il insiste sur le manque d’intensité physique en début de match et le voit plutôt comme un moteur pour progresser.
« Deux choses : la physicalité et l’énergie. Quand on commence mollement, ce n’est pas un bon match… Je ne pense pas que ce soit un problème — c’est une grande motivation. Ils sont champions pour une raison… ça te motive à voir comment ils jouent et à essayer de les arrêter », a-t-il affirmé.
Cette démonstration de force du Thunder envoie un message clair au reste de la Conférence Ouest. Pour les Lakers, la route s’annonce difficile avec le retour imminent de LeBron James et des questions croissantes sur leur compétitivité face aux meilleures équipes. La confrontation contre les New Orleans Pelicans s’annonce déjà comme un test crucial pour évaluer la résilience de l’équipe.
