Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers ont retrouvé LeBron James, et c’est tout un chapitre qui se rouvre pour l’organisation. Après un début de saison marqué par l’incertitude autour de sa santé, la star de 40 ans a enfin pu reprendre l’entraînement. Touché par une sciatique tenace, il a dû composer avec une douleur handicapante au moment d’aborder cette 23e saison historique.
Au cœur de cette reprise tardive, la sciatique a imposé un rythme nouveau à LeBron James, qui n’a pas pu lancer son année comme il l’aurait souhaité. Les premières semaines de compétition ont permis aux Lakers de trouver un équilibre temporaire, mais l’impact de sa présence sur le parquet reste unique. L’ailier a dû redoubler de patience et d’attention, en s’appuyant sur un long travail de mobilité avant d’être à nouveau autorisé à jouer. Cette période, loin d’être anodine, a rappelé l’exigence extrême que représente la gestion du corps à ce stade de sa carrière.
Ce n’est qu’après plusieurs séances rassurantes que LeBron a pu retrouver ses coéquipiers pour un premier entraînement complet. Le joueur a alors longuement expliqué la complexité de son quotidien depuis l’apparition de cette douleur. Il a confié combien l’inconfort était présent du matin au soir, une réalité invisible pour le grand public mais bien tangible pour l’athlète. La franchise, elle, s’est montrée prudente, consciente qu’il fallait préserver son leader avant de le relancer dans la rotation.
Un retour attendu au sein d’une équipe en quête de stabilité
Lorsque LeBron James évoque cette sciatique, il le fait sans détour, conscient que peu mesurent réellement la difficulté de vivre avec ce type de douleur. Il a raconté la manière dont chaque réveil pouvait être accompagné d’une appréhension, un état qui l’a forcé à adapter sa routine. « Si tu n’en as jamais eu, et que tu fais des blagues à ce sujet, je prie pour que tu n’aies jamais ça. Ce n’est pas amusant », a-t-il expliqué. « Tu te lèves le matin en espérant que, quand tu poses le pied au sol, tu ne sentes rien. Le soir, tu espères la même chose en te couchant », a-t-il ajouté, soulignant combien la situation l’a obligé à travailler sans relâche sur la mobilité et la récupération.
Son retour sur les parquets avait évidemment un parfum particulier, puisqu’il marquait officiellement sa 23e saison, un record absolu dans l’histoire de la NBA. LeBron n’a pas caché qu’il jouait encore avec quelques sensations gênantes, tout en maintenant qu’il était désormais en mesure de contribuer pleinement. Les Lakers avaient besoin de son leadership, mais la priorité restait qu’il puisse évoluer à un rythme supportable. La manière dont il a géré cette transition a impressionné le staff, convaincu que l’expérience du joueur est une arme en elle-même.
Lors de sa première apparition contre le Utah Jazz, l’ailier a assumé ce rôle de vétéran exemplaire, retrouvant rapidement ses repères malgré sept mois sans match officiel. La rencontre a servi de test grandeur nature, tant pour son endurance que pour sa capacité à absorber le rythme. Il a raconté comment son souffle s’était progressivement ajusté au fil de la soirée, un signe encourageant pour la suite de la saison.
La victoire convaincante face à Utah a permis d’envisager la suite avec un peu plus de sérénité. Les Lakers ont affiché une dynamique prometteuse, profitant de l’énergie retrouvée de leur leader. LeBron, conscient que la route est encore longue, a mis en avant la nécessité de continuer à accumuler les minutes et les automatismes. Le prochain affrontement entre les deux équipes offrira un nouvel indicateur de sa progression physique.
