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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Cooper Flagg a visiblement été marqué par son duel face aux Lakers, en pleine confiance aujourd’hui. Son analyse laisse transparaître un constat évident : certaines associations de stars posent des problèmes que peu d’équipes savent résoudre.
Dans cette confrontation, Flagg n’a pourtant pas démérité. Avec 13 points, 11 rebonds et une activité constante des deux côtés du parquet, il a tenté de maintenir les siens dans le rythme. Mais son différentiel négatif (-8) et la défaite finale, 119-129, illustrent à quel point l’opposition menée par Los Angeles a dicté les termes du combat. Malgré l’intensité, les ajustements défensifs n’ont pas suffi pour contenir une armada offensive déjà bien huilée.
C’est après le match que Flagg a résumé avec franchise ce qui rend cette équipe si compliquée à contenir. Il a expliqué : « Je pense que tout commence avec une sorte de monstre à trois têtes, ou un serpent à trois têtes. Les trois, LeBron évidemment, Luka et Reaves… Ce sont trois joueurs extrêmement talentueux, qui pourraient chacun diriger une équipe. Les avoir ensemble sur le terrain en même temps, c’est très difficile à défendre. C’est compliqué d’égaliser ça. Mais je pense qu’on aurait pu faire un bien meilleur travail pour les limiter. » Un témoignage lucide sur la puissance offensive des Lakers.
Un trio qui change la nature des matchups
L’analyse du jeune rookie révèle surtout que la combinaison James–Doncic–Reaves modifie profondément la manière d’aborder un match. Aux yeux des adversaires, chaque séquence devient un casse-tête permanent : création, puissance physique, vision du jeu et capacité à sanctionner la moindre erreur. Ce trio, déjà performant individuellement, s’amplifie collectivement, rendant chaque choix défensif encore plus risqué.
Pour Flagg et les siens, le sentiment dominant reste celui d’un rendez-vous manqué défensivement. Malgré plusieurs séquences encourageantes, notamment dans la bataille du rebond, les Mavericks n’ont jamais trouvé la formule pour casser la dynamique ennemie. Et lorsque les joueurs les plus talentueux sont aussi les plus disciplinés dans la gestion du rythme et du spacing, l’écart se crée vite.
Les Lakers, de leur côté, ont parfaitement géré les temps faibles pour reconstruire un avantage constant. Leur trio principal a attiré les projecteurs, mais c’est toute la rotation qui a profité de ces décalages générés par la présence conjuguée de trois initiateurs d’élite. Le match démontre une fois de plus comment un noyau de stars peut transformer un collectif entier et le faire monter d’un cran.
Pour les Mavericks, ce revers reste riche en enseignements. Il illustre ce que représente réellement une équipe en pleine confiance et en pleine possession de ses forces. Flagg, malgré sa défaite, a montré une maturité notable en reconnaissant la supériorité adverse tout en soulignant les axes de progression. Une attitude qui laisse penser que, même face à un trio aussi intimidant, les ajustements futurs seront au cœur de leur évolution.
