Par Rédaction | Sport
L’annonce du départ forcé de Chris Paul par les Clippers a immédiatement déclenché une vague de spéculations, et nombreux sont ceux qui ont imaginé le vétéran glisser naturellement vers l’autre franchise de la ville. Pourtant, derrière cette évidence apparente, une réalité bien moins attendue semble se dessiner du côté des Lakers.
Alors que Paul vit sans doute les dernières semaines de sa carrière, plusieurs facteurs laissaient penser qu’il trouverait refuge auprès de LeBron James et JJ Redick, deux proches. Son envie de rester près de sa famille, déjà mise en avant l’été dernier, renforçait encore cette hypothèse. Mais les signaux venus de Los Angeles ont rapidement douché l’idée d’une telle réunion.
Selon diverses sources, les Lakers n’auraient en réalité aucune intention d’intégrer Chris Paul à leur effectif malgré cette ouverture sentimentale. Un rapport affirme même qu’il serait « improbable qu’il signe avec une autre équipe » et qu’il aurait peut-être déjà disputé son dernier match NBA, malgré ses liens personnels avec James et Redick. Une situation d’autant plus surprenante que la franchise dispose d’une place libre mais ne peut pas l’utiliser avant le 19 janvier.
Un avenir incertain malgré la volonté de poursuivre
Pourtant, Chris Paul n’envisage pas du tout de mettre un terme à son parcours. Marc J. Spears a été catégorique en révélant que le meneur n’avait aucune intention de prendre sa retraite, citant un message clair : « Est-ce qu’il veut arrêter, est-ce que c’est fini ? On m’a dit absolument pas. » Plusieurs dirigeants ont toutefois confié qu’ils hésitaient à lui offrir l’un des derniers spots disponibles, jugeant risqué de consacrer une place à un joueur de 40 ans dont l’impact est devenu difficile à anticiper.
Au-delà de son âge, c’est surtout la gestion du personnage Chris Paul qui semble refroidir les prétendants. Un dirigeant a expliqué que « s’il n’est pas complètement investi dans ce que vous faites, personne n’a envie de gérer ça », rappelant que ses derniers passages avaient été compliqués en matière d’intégration. Pour un autre, l’ancien All-Star demeure un talent réel, mais il doit accepter un rôle bien plus restreint, un point sur lequel il n’a pas toujours montré une totale adhésion.
Certains témoignages vont plus loin et décrivent Paul comme un profil difficile à intégrer au quotidien, l’un d’eux résumant la situation avec une formule marquante : « Chris Paul, c’est un goût qui s’acquiert. Ce n’est pas le préféré de tout le monde. » Une réputation installée au fil des années, parfois atténuée par ses qualités de leader, mais souvent relancée dès qu’un problème surgit.
Reste désormais à savoir si une équipe tentera malgré tout de lui offrir une dernière opportunité. Les Clippers pourront le transférer à partir du 15 décembre, mais ils disposent également d’autres options, comme une coupure ou un rachat de contrat. Dans le cas contraire, Paul quitterait la NBA avec un héritage massif : plus de 23 000 points, plus de 12 500 passes décisives, et une place incontestable parmi les meilleurs meneurs de l’histoire.
