puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers avancent avec une sérénité rare en ce début de saison, bien installés dans le haut de la conférence Ouest. Malgré un collectif solide, une question persiste dans les coulisses : le secteur intérieur dispose-t-il réellement de la profondeur nécessaire pour affronter les plus grosses cylindrées sur la durée ?
Le rôle majeur de Deandre Ayton dans l’identité défensive de la franchise est indiscutable, mais derrière lui, les alternatives restent limitées. Les ajustements de taille, les séquences small-ball et l’absence d’un véritable second protecteur de cercle rappellent que la marge d’erreur demeure faible. Pour une équipe dont l’ambition ne se limite plus à la simple progression, l’ajout d’un pivot capable d’impacter immédiatement pourrait faire sens.
C’est dans ce contexte que le nom de Robert Williams III refait surface. Blessé à plusieurs reprises ces dernières saisons mais toujours doté d’un potentiel défensif unique, l’ancien candidat au titre de Défenseur de l’année attire de nouveau l’attention. Certains observateurs soulignent même l’impact qu’il pourrait encore avoir, comme ce fan persuadé que « les Celtics auraient été une dynastie si Robert Williams ne s’était jamais blessé ». Un autre ajoutait récemment que « les Lakers devraient essayer d’obtenir Robert Williams, surtout s’il ne coûte pas un premier tour ».
Un profil parfaitement aligné avec les besoins des Lakers
Williams correspond exactement à ce que recherche Los Angeles : verticalité, protection de cercle et polyvalence défensive. Sa capacité à couvrir du terrain, à dissuader près du cercle et à offrir une solution simple sur pick-and-roll en fait une option qui renforcerait immédiatement la structure collective. Avec lui, les Lakers retrouveraient la possibilité d’aligner deux pivots crédibles sans surcharger Ayton, tout en conservant leurs standards défensifs habituels.
Pour le staff, l’idée n’est pas d’écarter Ayton, mais de solidifier les minutes où il n’est pas sur le terrain. Williams permettrait de rester grand dans davantage de matchups et de varier les couvertures défensives. Sa lecture du short-roll, sa mobilité et sa menace verticale simplifieraient aussi la vie des créateurs lors des possessions plus hachées. Un joueur qui n’a pas besoin d’énormément de ballons, mais qui élève immédiatement le plancher collectif.
La vraie question, en revanche, concerne sa disponibilité réelle et son prix. Portland développe une génération de jeunes intérieurs et pourrait envisager un mouvement, mais la franchise attendra une contrepartie cohérente. Les Lakers, engagés dans une stratégie équilibrée, devront ainsi évaluer si l’ajout d’un pivot est prioritaire face à la possibilité d’obtenir un ailier défensif de haut niveau.
Cette réflexion interne souligne une réalité simple : Los Angeles possède plusieurs chemins crédibles avant la trade deadline. Williams apporterait une dimension supplémentaire évidente, mais il n’est pas la seule réponse possible aux besoins de l’effectif. La direction doit donc juger quel type de renfort optimise le mieux l’ensemble.
