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Par Rédaction | Sport
À mesure que les années passent, LeBron James continue de déjouer toutes les attentes, mais la saison en cours a surpris plus d’un observateur. Avec une moyenne en baisse et un rôle plus mesuré, certains y voient les premiers signes d’une retraite proche. Pourtant, une voix bien informée, celle de Carmelo Anthony, refuse de céder au pessimisme ambiant.
Le début de saison de James laisse apparaître une baisse statistique inhabituelle, mais les Lakers, eux, tournent parfaitement. C’est précisément ce contexte qui amène Carmelo Anthony à défendre son ami avec force. L’ancien numéro 7 estime que cette chute n’est pas une question d’âge mais une question de choix, rappelant que James revient d’une blessure et qu’il adapte désormais son jeu aux besoins de son organisation. Pour Melo, rien n’indique qu’il ne pourrait pas redevenir un scoreur d’élite en un claquement de doigts.
C’est dans son podcast que Carmelo Anthony a développé cette conviction, en lançant plusieurs phrases marquantes sur les capacités du King. Sa première déclaration frappe immédiatement, lorsqu’il affirme que « s’il disait “je vais tourner à 30 points”, il le ferait. En année 23 ». Melo insiste ensuite sur la proximité temporelle avec ses précédentes performances, en ajoutant que « il était en année 22 à 27 ou 26 points, rien n’a vraiment changé depuis quatre mois, c’est juste qu’il a pris du recul ». Une vision qui contraste avec les inquiétudes liées à l’âge du quadruple MVP.
Un discours qui s’appuie sur une réalité statistique plus complexe
Pour Carmelo Anthony, le débat ne s’arrête pas à une simple projection. Il développe même son idée d’une manière presque provocatrice, en affirmant que « ce n’est pas difficile de tourner à 30 points si c’est ce que tu veux faire aujourd’hui » et que « c’est facile d’inscrire 25 points aujourd’hui si c’est ton rôle, ce n’est pas un hasard si les joueurs marquent autant, c’est ce que le jeu invite ». Selon lui, la ligue a évolué vers un environnement où le scoring est plus accessible.
L’analyse de Melo intervient alors que James produit sa plus faible moyenne de points en carrière, conséquence d’un début de saison marqué par une sciatique et une efficacité en baisse, entre un 46 % au tir et un modeste 30 % à trois points. Ce constat pousse certains à imaginer une limite physique nouvelle, même si l’échantillon reste minuscule avec seulement huit matchs disputés.
Cette situation soulève une question intéressante : LeBron doit-il encore être un scoreur prioritaire ? À ce stade de sa carrière, son impact dépasse largement la simple production offensive. Son rôle de facilitateur reste essentiel, et il semble prêt, comme souvent, à sacrifier des statistiques personnelles pour optimiser le fonctionnement de son équipe. C’est précisément ce point que Carmelo Anthony juge déterminant : selon lui, LeBron ne baisse pas, il choisit simplement différemment.
Reste que la saison est longue et que l’évolution de sa production sera scrutée chaque nuit. Entre un Luka Doncic qui flambe à plus de 30 points et un Austin Reaves métamorphosé offensivement, James pourrait continuer de privilégier la fluidité collective. Mais s’il devait décider un jour de redevenir un scoreur pur, les mots de Carmelo résonneront comme un rappel clair : son talent brut, même en année 23, demeure intact.
