NBA – Soucis aux Lakers en interne ? LeBron James blâmé : « Avant qu’il ne revienne…

LeBron James, star des Lakers, dans son podcast
Mind The Game (DR)

Par Rédaction | Sport

La situation des Lakers continue d’alimenter les débats alors qu’une nouvelle critique, cette fois venue de Jeff Teague, relance le débat sur l’impact réel de LeBron James sur la construction de l’effectif. Malgré un début de saison encourageant et une dynamique portée par Luka Doncic et Austin Reaves, la franchise peine à corriger ses faiblesses défensives.

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Dans le vestiaire comme chez les analystes, l’état de forme de LeBron est scruté depuis son retour de blessure. Souvent brillant par séquences, parfois transparent, le quadruple MVP traverse une phase irrégulière qui se ressent dans les résultats. L’équipe a encaissé une lourde défaite contre les Spurs, 132-119, révélant des lacunes criantes. Pourtant, l’idée de renforcer la défense ne semble pas simple à mettre en place, et Jeff Teague affirme que la raison est évidente.

C’est au micro du “Club 520 Podcast” que Teague s’est montré le plus cash, expliquant que « avant que Bron revienne, tout allait bien », avant d’ajouter que « maintenant ils disent de transférer Austin Reaves ou de le mettre sur le banc ». Il a ensuite insisté sur le cœur du problème, en déclarant que « ce n’est même pas de sa faute. Il joue bien, il se bat. Mais ils ne peuvent engager personne défensivement parce que Bron prend beaucoup d’argent ». Une critique frontale, renforcée par un constat brutal : « pourquoi échanger Reaves, 27 ans, niveau All-Star, pour plus de défense, quand tu as un joueur de 40 ans, en fin de parcours, payé 50 millions ? »

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Une interrogation lourde : faut-il envisager un transfert de LeBron James ?

Le débat, longtemps tabou, commence désormais à s’installer chez certains commentateurs. Avant le retour du King, les Lakers affichaient un excellent bilan de 10-4, portés par un duo Doncic–Reaves en pleine confiance. Depuis, le rendement est correct mais moins fluide, et statistiquement, LeBron vit sa plus faible saison en carrière avec seulement 16,5 points de moyenne. Ses rebonds (6,0) et passes (7,6) restent solides, mais l’impact offensif n’est plus aussi automatique qu’autrefois.



Les enjeux contractuels ajoutent une couche supplémentaire de complexité. Avec 52,6 millions garantis cette saison, James est l’un des joueurs les plus coûteux de la ligue, ce qui pourrait théoriquement en faire un actif intéressant. Mais selon les échos circulant en interne et dans la ligue, l’intérêt pour un joueur de 40 ans, aussi mythique soit-il, reste limité. Los Angeles se retrouve ainsi dans une forme d’impasse : conserver sa légende pour préserver la stabilité et l’image, ou explorer un scénario radical qui paraît toutefois improbable.

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En attendant, le besoin d’améliorations défensives reste criant. L’équipe sait qu’elle manque de profils capables de colmater les brèches, et les pistes disponibles sur le marché ne manquent pas. Mais faire venir du renfort implique de faire des choix difficiles, dans un contexte où la marge de manœuvre financière reste mince. Et c’est précisément ce qui nourrit les critiques de Teague : la sacralisation contractuelle de LeBron bloque potentiellement la transformation de l’effectif.

Pour autant, tout n’est pas figé. La saison est encore longue, et les Lakers ont prouvé qu’ils pouvaient rivaliser avec les meilleures équipes lorsque Doncic et Reaves sont pleinement lancés et que LeBron trouve sa place dans ce nouvel équilibre. Le puzzle n’est pas complet, mais les pièces existent.

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