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Par Rédaction | Sport
Le débat n’a jamais vraiment quitté la NBA, mais certaines voix ont le don de le relancer avec plus de force que d’autres. Quand un ancien champion décide de remettre en cause la hiérarchie établie entre Stephen Curry et LeBron James, on peut être sûr que cela va faire débat.
Paul Pierce n’a pas hésité à affirmer que Stephen Curry pouvait être considéré comme le joueur dominant de sa génération, devant LeBron James. Pour l’ancienne gloire de Boston, l’argument ne repose pas sur la longévité ou la puissance physique, mais sur l’impact direct et les accomplissements uniques du meneur de Golden State. Pierce insiste notamment sur les confrontations directes en Finales et sur un exploit individuel jamais vu auparavant.
Selon lui, battre LeBron James à trois reprises sur la plus grande scène possible n’a rien d’anodin. Curry a égalé James en nombre de titres sur cette période, tout en incarnant le moteur central de son équipe. Mais là où Pierce appuie le plus fort, c’est sur la saison 2015-2016, celle qui a redéfini la notion même de domination individuelle dans la ligue.
Une saison 2015-2016 devenue référence absolue
C’est à ce moment précis que son raisonnement prend toute sa dimension. « Il a remporté un MVP à l’unanimité alors que LeBron était en plein prime. Comment expliquer qu’un joueur présenté comme le deuxième meilleur de tous les temps n’obtienne même pas une seule voix ? À l’époque de Jordan, personne n’aurait pu faire ça. Unanimité, c’est du jamais-vu », a lâché Pierce, remettant frontalement en question la suprématie supposée de James sur cette ère.
Cette campagne reste gravée comme l’une des plus marquantes de l’histoire moderne. Curry a conduit son équipe à un bilan record de 73 victoires pour 9 défaites, dépassant la mythique référence des Bulls de 1996. Même si la finale s’est conclue par le célèbre retour de Cleveland après un déficit de 3-1, l’empreinte laissée par le meneur reste intacte aux yeux de nombreux observateurs.
Pierce rappelle d’ailleurs que sans ce retournement historique, Curry aurait affiché un bilan parfait face à James en Finales. Un détail lourd de sens pour l’ancien ailier, qui voit dans cette rivalité un argument central pour redéfinir la hiérarchie de l’époque. La domination collective et l’influence individuelle du numéro 30 auraient, selon lui, changé la manière même de jouer au basket.
Au fond, le débat ne trouvera sans doute jamais de conclusion définitive. Mais lorsque plusieurs anciens joueurs majeurs convergent vers la même idée, la discussion prend une autre dimension. Et pour beaucoup, le simple fait que Stephen Curry puisse être évoqué comme le joueur phare de son époque, devant LeBron James, témoigne déjà de la portée exceptionnelle de son héritage.
