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Par Rédaction | Sport
Pendant plus d’une décennie, Golden State a été la référence absolue de la NBA. Une dynastie bâtie sur le tir, le mouvement et une alchimie presque parfaite. Mais même les empires les plus solides finissent par montrer des fissures. Et aujourd’hui, une voix bien connue affirme que la page est définitivement en train de se tourner.
L’organisation californienne traverse une saison irrégulière, coincée dans le ventre mou de la Conférence Ouest malgré des performances individuelles toujours impressionnantes. Le bilan reste fragile, les dynamiques collectives incertaines, et chaque victoire semble coûter un peu plus d’énergie qu’avant. Le passé glorieux pèse autant qu’il inspire.
Stephen Curry continue pourtant de défier le temps avec des explosions offensives spectaculaires. Mais autour de lui, l’impression générale est celle d’un groupe qui lutte pour suivre le rythme imposé par une ligue de plus en plus jeune et athlétique. Les succès récents ne suffisent plus à masquer les signes d’usure.
Une dynastie face à l’inévitable passage du temps
Mais Charles Barkley a livré un jugement sans détour sur les Dubs. « Vieux. Vieux. Sur le déclin, c’est là qu’ils en sont », a-t-il lâché, estimant que « cette équipe a connu l’une des plus grandes périodes de l’histoire de la NBA, mais que c’est terminé ». Un constat brutal, mais assumé, qui résonne fortement au vu de la situation actuelle.
Pour Barkley, le problème ne se limite pas aux résultats immédiats. Il concerne avant tout l’usure accumulée par les cadres historiques. « Stephen Curry est sur le Mont Rushmore du basket, mais il va continuer à s’abîmer avec l’âge et l’usure », a-t-il expliqué, avant d’ajouter que Jimmy Butler et Draymond Green « ne sont clairement plus les mêmes joueurs ». Une analyse sévère, mais partagée par une partie des observateurs.
Les chiffres renforcent ce sentiment. Malgré des pointes offensives impressionnantes de Curry, la franchise peine à enchaîner, restant proche de l’équilibre et loin des standards qui faisaient autrefois sa force. Les blessures récurrentes et la baisse d’intensité défensive posent la question de la viabilité de cette formule sur une saison complète.
« Tout le monde vieillit. Il n’y a rien que l’on puisse y faire », a résumé Barkley. Pour lui donner tort, le manager général Mike Dunleavy Jr. devra probablement bousculer des certitudes, quitte à prendre des décisions radicales. Sans ajustements majeurs, cette saison pourrait bien confirmer ce que beaucoup redoutent déjà : la fin réelle d’une ère légendaire.
