NBA – Un trade pour les Knicks ? Cet agent invite la franchise à voir grand !

NBA Jalen Brunson et Mikal Bridges
NBA (DR) / Bleacher Report (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Une victoire peut parfois masquer des manques plus profonds. À New York, l’euphorie d’un trophée fraîchement soulevé contraste avec une réalité que certains observateurs refusent d’ignorer. Derrière les sourires et les confettis, une question persiste : cette équipe est-elle vraiment armée pour aller au bout quand les choses sérieuses commenceront ?

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Le sacre des Knicks en NBA Cup à Las Vegas a offert un moment rare à une franchise en quête de reconnaissance durable. Battre San Antonio sur une scène nationale a renforcé la confiance du groupe et validé le travail accompli depuis le début de saison. Pourtant, dans les coulisses, le sentiment dominant n’est pas celui de l’autosatisfaction, mais plutôt celui de l’urgence maîtrisée. Les ambitions new-yorkaises dépassent largement un trophée de mi-saison.

Rich Paul, figure influente de la ligue, a rapidement rappelé que cette réussite ne devait pas devenir un point d’arrêt. Pour lui, les Knicks sont proches d’un cap important, mais pas encore installés parmi les véritables épouvantails de la ligue. L’équipe possède un cinq majeur solide, une identité claire et une dynamique positive, mais certaines limites apparaissent dès que la rotation s’élargit ou que le rythme s’intensifie.

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Une marge de progression encore visible dans la rotation

« Ce n’est pas le moment de s’asseoir et de se contenter de ce qu’on a. Il faut au contraire devenir agressif », a-t-il expliqué, soulignant qu’un ajustement ciblé pourrait suffire. Selon lui, il ne s’agit pas de bouleverser l’ossature construite autour de Jalen Brunson, mais d’ajouter une pièce capable de stabiliser l’ensemble lorsque la pression montera.



La finale de la NBA Cup a pourtant donné l’illusion d’un banc parfaitement fonctionnel. Tyler Kolek, Mitchell Robinson et Jordan Clarkson ont pesé lourd dans le résultat, apportant énergie, points et impact physique. Robinson, en particulier, a dominé le rebond avec une autorité rare, mettant en difficulté la raquette adverse et offrant des secondes chances précieuses à son équipe. Ce soir-là, la profondeur new-yorkaise a fait la différence.

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Mais cette prestation reste une exception plus qu’une norme. Sur la durée de la saison, le banc des Knicks peine à produire de manière constante. Les chiffres montrent une production parmi les plus faibles de la ligue, et certains joueurs alternent entre éclairs et longues périodes de discrétion. Cette irrégularité alimente les doutes sur la capacité de l’équipe à tenir sur quatre tours de playoffs, où chaque faiblesse est systématiquement exploitée.

Les contraintes financières limitent toutefois les options. Les Knicks évoluent juste en dessous du second apron et disposent de peu d’atouts majeurs à offrir. Les choix de draft lointains constituent l’essentiel de leur marge de manœuvre, ce qui impose une stratégie prudente et créative. Dans ce contexte, des profils complémentaires, souvent sous-estimés, deviennent des cibles logiques.

Conférence Est NBA 24/24 New York Knicks