NBA – Une boulette des Lakers avec LeBron James : « Il lui a demandé…

LeBron James lors de son podcast
Mind The Game (DR)

Par Rédaction | Sport

Une discussion interne, révélée presque par inadvertance, a suffi à raviver les débats autour de l’identité des Lakers. Quand les mots « effort défensif » et « LeBron James » se retrouvent dans la même phrase, l’écho dépasse forcément le vestiaire. Et cette fois, une voix bien connue n’a pas tardé à réagir.

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L’information est partie d’une confidence de Luka Dončić, qui a expliqué que JJ Redick avait convoqué une réunion avec lui et LeBron James afin de réclamer un engagement défensif accru. Une démarche qui, sur le papier, peut sembler logique pour une franchise en quête d’équilibre. Mais dans le contexte précis des Lakers, elle a immédiatement interrogé. Demander davantage à un joueur de bientôt 41 ans, pilier offensif et leader historique, soulève des questions sur les priorités réelles du staff.

C’est précisément ce point qui a fait bondir Gilbert Arenas. L’ancien All-Star n’a pas mâché ses mots en analysant la situation, estimant que le problème était posé à l’envers. Pour lui, pointer du doigt LeBron avant d’exiger des efforts défensifs des joueurs plus jeunes et plus mobiles relève presque de l’absurde. « Il a convoqué un joueur de 41 ans pour lui dire de faire plus en défense… pas ceux qui sont censés défendre. Luka, Austin Reaves, eux d’abord. LeBron, à cet âge-là, tu sais très bien qu’il ne peut plus », a-t-il lâché, fidèle à son ton sans filtre.

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Une défense collective qui interroge les choix du staff

Au-delà de la sortie d’Arenas, les chiffres donnent du crédit à cette critique. Défensivement, les Lakers peinent depuis le début de la saison, masqués un temps par une attaque capable d’exploser à tout moment. Avant le match face au Jazz, la franchise affichait un bilan irrégulier sur les dernières rencontres, avec des passages défensifs souvent inquiétants, notamment dans le premier quart-temps et sur les rotations extérieures.



Sur l’ensemble de la saison, Los Angeles navigue dans le bas de tableau en efficacité défensive. Les points encaissés par possession, la réussite adverse à trois points et l’incapacité à contenir les pénétrations révèlent des lacunes structurelles. Dans ce contexte, demander à LeBron de « montrer l’exemple » peut apparaître comme un symbole, mais certainement pas comme une solution durable.

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Arenas insiste justement sur cet aspect collectif. Pour lui, le message envoyé par Redick est problématique : si le plus âgé de l’effectif est sommé de compenser, c’est que la base même du projet défensif est bancale. « Le simple fait que LeBron soit mentionné avant les autres, c’est déjà un aveu d’échec. Si ton joueur de 41 ans doit sauver ta défense, c’est terminé », a-t-il ajouté, cinglant.

Au final, la sortie de Gilbert Arenas dépasse la simple polémique médiatique. Elle pose une question centrale pour la suite de la saison : les Lakers cherchent-ils réellement à construire une identité défensive collective, ou demandent-ils à leurs stars de masquer des failles plus profondes ? Tant que cette réponse restera floue, chaque réunion interne risque de provoquer plus de débats que de solutions.

Conférence Ouest LeBron James Los Angeles Lakers NBA 24/24