NBA – Trade à venir aux Warriors ? 2 franchises évoquées !

Steve Kerr, Steph Curry et Draymond Green en conférence de presse
Warriors (DR)

Par Rédaction | Sport

Un silence étrange s’est installé autour de Jonathan Kuminga. Longtemps présenté comme un pilier du futur à Golden State, l’ailier traverse désormais une zone floue où son rôle, son avenir et même sa place dans la rotation semblent remis en question. Derrière les discours prudents, la situation paraît bien plus instable qu’il n’y paraît.

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Le début de saison avait pourtant laissé entrevoir une trajectoire encourageante. Re-signé à l’été sur un contrat court mais stratégique, Jonathan Kuminga avait rapidement trouvé du rythme, au point de s’installer dans le cinq majeur. Son énergie, son explosivité et sa capacité à attaquer le cercle donnaient aux Warriors une dimension plus athlétique, rare dans un effectif vieillissant et souvent dépendant de ses cadres historiques.

Mais la dynamique s’est brutalement inversée. Les défaites se sont accumulées, l’attaque a perdu en fluidité et Kuminga a progressivement disparu des plans de Steve Kerr. Aujourd’hui, Golden State est repassé sous la barre des 50 % de victoires, tandis que l’un de ses jeunes talents les plus prometteurs se retrouve cloué sur le banc, parfois sans même entrer en jeu.

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Un malaise sportif devenu difficile à masquer

Cette situation a relancé les spéculations autour d’un possible départ. Lors du podcast Open Floor, Chris Mannix a évoqué plusieurs pistes crédibles, en commençant par la Nouvelle-Orléans. « Je commencerais par la Nouvelle-Orléans. Les Pelicans ne vont nulle part, ils construisent autour d’un jeune noyau », a-t-il expliqué, avant de citer Trey Murphy III et Herb Jones comme profils susceptibles d’intéresser Golden State, notamment pour leur défense et leur polyvalence.



Au-delà des Pelicans, Mannix a également élargi la réflexion à Milwaukee, dans une hypothèse plus radicale. « Imaginons que les Bucks se disent que ça ne fonctionne pas et qu’ils mettent Giannis sur le marché », a-t-il lancé, ouvrant la porte à des scénarios impliquant d’autres pièces majeures comme Myles Turner. Dans cette optique, Kuminga deviendrait un actif central pour remodeler l’effectif et répondre aux carences actuelles, notamment la protection du cercle et la défense sur les ailes.

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Le malaise semble toutefois dépasser la simple question tactique. Chris Mannix n’a pas caché son scepticisme sur la compatibilité à long terme entre le joueur et son entraîneur. « Je pense que Jonathan Kuminga est un bon joueur, mais je ne pense pas qu’il sera un bon joueur à Golden State », a-t-il affirmé, estimant que la confiance n’est clairement pas installée. Sans parler de relation toxique, l’impression d’un dialogue rompu et d’une vision divergente devient de plus en plus palpable.

Reste désormais la question du timing. En raison de son contrat, Jonathan Kuminga ne pourra être échangé qu’à partir du 15 janvier. D’ici là, les Warriors disposent de quelques semaines pour tenter de relancer son intégration, ou au contraire préparer un transfert qui pourrait, comme celui de Jimmy Butler la saison passée, servir d’électrochoc. Une chose est sûre : laisser la situation s’enliser sans décision claire pourrait coûter cher.

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