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Par Rédaction | Sport
La rumeur enfle depuis plusieurs semaines, portée par l’incertitude autour de l’avenir de Giannis Antetokounmpo. À New York, l’idée d’un coup de tonnerre séduit une partie des observateurs, toujours à l’affût de la pièce manquante. Mais derrière le fantasme d’un transfert XXL, certains voient surtout un piège. Et parmi eux, une voix très écoutée n’a pas mâché ses mots.
Les Knicks réalisent pourtant une saison solide, bien installés dans le haut du classement à l’Est. L’organisation new-yorkaise a montré une vraie continuité, une identité claire et une profondeur d’effectif rare dans la ligue. Malgré cela, le débat persiste : faut-il sacrifier cette stabilité pour attirer une superstar au pedigree incontestable ?
L’hypothèse Giannis repose sur une logique simple : ajouter un double MVP pour franchir un cap définitif. Sur le papier, le raisonnement paraît imparable. Antetokounmpo tourne encore à des standards élite, dominant des deux côtés du terrain et capable de changer le visage d’une série à lui seul. Mais cette vision ignore le prix réel d’un tel pari, autant sportif que structurel.
La profondeur comme fondation du projet new-yorkais
C’est précisément ce point qui a fait bondir Kendrick Perkins. L’ancien champion NBA estime que New York commettrait une erreur stratégique majeure en cédant à la tentation. « Je ne le ferais pas. Je n’y toucherais même pas. Pour Giannis, tu devras lâcher deux ou trois pièces majeures, et là tu perds toute ta profondeur », a-t-il expliqué, mettant en garde contre un déséquilibre immédiat de l’effectif.
Sous ce prisme, les Knicks ont bâti leur succès récent sur un collectif dense et complémentaire. Jalen Brunson et Karl-Anthony Towns portent l’attaque, mais l’impact de profils comme Mikal Bridges, OG Anunoby ou Josh Hart structure le jeu au quotidien. Cette richesse permet à l’équipe d’encaisser les absences et de maintenir un niveau constant sur la durée d’une saison.
Renoncer à ces éléments pour une seule star poserait une question essentielle : que resterait-il autour de Giannis ? Perkins insiste sur ce point, rappelant l’importance des joueurs polyvalents. « Un ailier 3-and-D comme Bridges, c’est exactement ce dont tu as besoin. Tu ne peux pas t’en séparer », a-t-il martelé, soulignant le risque d’un effectif déséquilibré.
Dans une conférence Est plus ouverte que jamais, New York possède déjà des bases solides pour viser loin. Plutôt que de céder à la logique du tout pour une superstar, certains estiment qu’il vaut mieux laisser ce groupe grandir ensemble. Parfois, la meilleure décision n’est pas celle qui fait le plus de bruit, mais celle qui préserve l’essentiel.
