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Par Rédaction | Sport
La victoire 119-116 face à Phoenix a permis à l’équipe de Golden State d’éviter une série inquiétante de défaites. Ce succès était important dans un contexte tendu, tant sur le plan sportif qu’émotionnel. La rencontre a été marquée par une décision arbitrale controversée qui a rapidement fait basculer l’atmosphère du match. Steve Kerr n’a pas tardé à faire part de son mécontentement.
Golden State avait pourtant bien entamé la rencontre, porté par un duo Stephen Curry – Jimmy Butler très efficace offensivement. À eux deux, ils ont inscrit 53 points, maintenant leur équipe à flot dans les moments difficiles. Cette performance collective a toutefois été fragilisée par l’expulsion très précoce de Draymond Green, contraint de quitter le parquet après seulement huit minutes de jeu.
Le pivot défensif a écopé de deux fautes techniques coup sur coup, une sanction qui a surpris de nombreux observateurs. Privée de son meilleur défenseur et d’un leader vocal essentiel, l’équipe a dû s’adapter immédiatement. Cette situation a placé Steve Kerr dans une colère visible, estimant que la décision arbitrale avait profondément déséquilibré la rencontre.
Steve Kerr dénonce une décision arbitrale incohérente
Après la rencontre, l’entraîneur de Golden State n’a pas cherché à calmer le jeu. « J’ai trouvé ça faible. Il méritait une première faute technique parce qu’il parlait aux arbitres. Mais la seconde, alors qu’il marchait vers le banc et qu’il a juste crié quelque chose, c’est excessif », a expliqué Kerr, visiblement agacé par la rapidité de la sanction.
Le technicien a surtout comparé cette expulsion à une action récente restée sans conséquence. « On a vu un joueur adverse frapper Stephen à l’estomac l’autre soir, de manière préméditée, et il n’y a pas eu d’expulsion », a-t-il ajouté, en référence directe à Dillon Brooks. Une déclaration lourde de sens, qui souligne l’incompréhension du staff face à ce qu’il considère comme un manque de cohérence de l’arbitrage.
Cette frustration n’a cependant pas fait sombrer l’équipe. Au contraire, l’expulsion de Green semble avoir provoqué une réaction collective inattendue. L’intensité défensive s’est renforcée et l’engagement physique est monté d’un cran, comme si cette décision avait servi d’électrochoc dans un contexte déjà délicat.
Stephen Curry a reconnu que cet épisode avait joué un rôle dans la mobilisation générale. « Le match était haché et très physique au début. Quand Draymond est sorti, ça nous a réveillés. On savait qu’on devait jouer plus dur sans lui », a confié le meneur après la rencontre. Une déclaration qui illustre la capacité du groupe à se souder dans l’adversité.
