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Par Rédaction | Sport
Il y a parfois des chiffres qui surprennent, même lorsqu’ils concernent les plus grands noms de la ligue. Cette saison, un indicateur précis concernant Giannis Antetokounmpo intrigue autant qu’il questionne. Surtout en pleines rumeurs.
Les données sont pourtant claires : parmi les joueurs ayant tenté au moins 40 tirs à mi-distance cette saison, Giannis affiche le plus faible pourcentage de réussite de toute la NBA. Avec seulement 22 % dans cette zone, le double MVP se retrouve derrière des profils pourtant souvent critiqués pour leur inefficacité dans ce secteur. Un constat déroutant au premier regard.
Et pourtant, le contraste est saisissant. Malgré cette faiblesse ciblée, le leader de Milwaukee tourne toujours à près de 29 points, 10 rebonds et 6 passes par match, avec une adresse globale exceptionnelle. Il frôle les 64 % au tir et affiche même le meilleur pourcentage à trois points de sa carrière. « On peut être en difficulté dans une zone précise et rester absolument dominant ailleurs », résume un journaliste.
Une anomalie statistique plus qu’un véritable problème
Cette inefficacité à mi-distance s’explique en partie par la nature même de son jeu. Giannis n’est pas un adepte des tirs intermédiaires. Son ADN offensif repose sur la puissance, la percussion et la pression constante près du cercle. Les rares tentatives qu’il prend dans cette zone arrivent souvent en fin de possession, face à des défenses déjà bien en place, ce qui pèse lourdement sur les pourcentages.
Le contexte collectif accentue aussi la perception du problème. Actuellement éloigné des parquets en raison d’une blessure au mollet, Giannis observe pendant que les Bucks glissent au classement. Avec un bilan négatif et une dynamique fragile, chaque détail de son jeu est analysé à la loupe, parfois de manière disproportionnée.
Cette période coïncide également avec un regain de rumeurs autour de son avenir. Quand une franchise traverse une zone de turbulences et que son joueur phare est absent, les failles deviennent des angles d’attaque médiatiques. La mi-distance de Giannis en fait partie, car elle correspond exactement à ce que les défenses cherchent à lui concéder.
Qu’importe cette statistique, personne ne vient remettre en cause la domination du Greek Freak cette saison. Il reste l’un des joueurs les plus courtisés, et son trade avant la deadline reste une option sérieuse. À moins, évidemment, que Milwaukee s’y refuse.
