NBA – Luka Doncic MVP ? Un ancien pas d’accord : « J’ai envie de voir des joueurs qui…

Luka Doncic, star des Lakers
Los Angeles Lakers (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Cette saison encore, certains classements font grincer des dents pour le MVP, surtout lorsque les critères d’évaluation semblent fluctuer selon le nom inscrit sur le maillot. Et le cas Luka Doncic fait le buzz.

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Après le premier quart de la saison 2025-2026, Luka Dončić apparaît solidement installé dans le top 3 du classement MVP, derrière Shai Gilgeous-Alexander et Nikola Jokić. Une position prestigieuse, mais loin de faire l’unanimité. Pour certains observateurs, d’autres profils mériteraient davantage de reconnaissance à ce stade de la saison.

Robert Horry fait partie de ceux qui contestent ouvertement cette hiérarchie. Le septuple champion NBA estime que Cade Cunningham et Victor Wembanyama ont un impact plus complet sur le jeu que le Slovène. Selon lui, la domination offensive ne peut pas, à elle seule, justifier une place aussi élevée lorsqu’elle n’est pas accompagnée d’un engagement constant de l’autre côté du terrain.

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Un MVP doit marquer… mais aussi défendre

Offensivement, Luka Dončić réalise une saison spectaculaire. Avec plus de 34 points par match, il porte l’attaque de la franchise de Los Angeles et maintient son équipe dans le haut du classement à l’Ouest malgré des lacunes défensives évidentes. Mais pour Horry, cette excellence offensive masque un déséquilibre qui pèse dans l’évaluation globale. « Quand je regarde les MVP NBA, j’ai envie de voir des joueurs qui s’impliquent des deux côtés du terrain, pas seulement d’un seul. Le scoring ne gagne pas des titres à lui seul, il faut aussi défendre », a-t-il expliqué sur son podcast.



À l’inverse, Cade Cunningham s’impose comme le moteur total des Pistons. Leader offensif, créateur pour les autres et présent dans les moments décisifs, il incarne le visage d’une équipe désormais installée en tête de la conférence Est. Son impact en fin de match, combiné à une vraie implication défensive, renforce son dossier aux yeux de ceux qui privilégient l’influence globale sur le jeu.

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Victor Wembanyama, lui aussi, coche ces cases. Même avec quelques absences liées aux blessures, le Français continue de transformer les rencontres par sa protection du cercle et son volume offensif. Son influence défensive, mesurable et dissuasive, pèse autant que ses points inscrits et participe directement aux succès de San Antonio à l’Ouest.

Derrière ce débat se cache aussi la question du contexte médiatique. Évoluer sous les projecteurs d’une grande franchise amplifie chaque performance et façonne naturellement les récits. Pour Horry, ce déséquilibre explique en partie pourquoi Dončić reste mieux classé que des joueurs tout aussi déterminants, mais moins exposés. Reste à savoir si, sur la durée, les performances complètes de Cunningham et Wembanyama finiront par imposer une autre lecture du mot “MVP”.

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