Par Rédaction | Sport
Les Lakers ont sombré 119-96 contre les Rockets, concédant une troisième défaite consécutive et laissant une impression de désunion totale. Dès la fin de la rencontre, le malaise était palpable, autant dans le jeu que dans les discours. L’équipe semble avoir perdu ce qui faisait sa force collective en début de saison.
Interrogé après le match, Jake LaRavia n’a pas cherché à masquer la situation. Le nouvel ailier a reconnu un manque de cohésion évident, aussi bien offensivement que défensivement. Il n’a pas prétendu détenir toutes les réponses, mais son constat était sans détour, traduisant un vestiaire en quête de repères et de direction claire.
C’est dans ce contexte que la fameuse réunion « inconfortable » promise par JJ Redick prend tout son sens. « Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi on n’est pas ensemble sur les deux côtés du terrain. Je pense qu’il y a peut-être une déconnexion en ce moment. Mais on va se remettre sur les rails. On va avoir cette réunion, celle dont JJ parlait, et j’espère que l’inconfort pourra nous pousser dans la bonne direction », a confié LaRavia, mettant des mots sur un malaise que beaucoup soupçonnaient déjà.
Des problèmes structurels qui ne datent pas d’hier
Si le discours de LaRavia évoque un décrochage récent, Jarred Vanderbilt est allé plus loin dans l’analyse. Pour lui, les difficultés actuelles ne sont pas nouvelles. Elles étaient déjà là lorsque les Lakers enchaînaient les victoires, mais restaient masquées par les résultats positifs et une attaque alors en pleine réussite.
Sur le parquet, les chiffres appuient ce constat. Dominés 48-25 au rebond par Houston, dont 17 rebonds offensifs concédés, les Lakers ont une nouvelle fois souffert dans les secteurs de l’effort et de l’engagement. Leur défense, déjà fragile sur la saison, s’est totalement effondrée, laissant les Rockets shooter à plus de 53 % de réussite.
Vanderbilt, pourtant longtemps sorti de la rotation, a été l’un des rares motifs de satisfaction sur cette rencontre. Auteur de 11 points et d’une activité constante, il a surtout livré une analyse lucide de la situation. « C’est un peu la tendance, même quand on gagnait. Les victoires masquent beaucoup de choses. Mais ça a été pareil toute l’année : la façon dont on termine les matchs, la défense en transition, le rebond. Ça a toujours été là. Maintenant, c’est juste plus visible », a-t-il expliqué.
Le contraste entre novembre et décembre illustre parfaitement ce glissement. Brillants offensivement en début de saison, les Lakers compensaient leurs lacunes défensives par une attaque parmi les meilleures de la ligue. Mais avec une efficacité offensive en nette baisse ces dernières semaines, les mêmes failles ressortent brutalement, sans filet de sécurité.
