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Par Rédaction | Sport
Dès les premières semaines de la saison aux Lakers, certains signaux faibles laissaient entrevoir des difficultés à venir. Les victoires masquaient mal une défense fragile, souvent désorganisée, incapable d’imposer un rythme constant. À mesure que les résultats se sont dégradés, ce secteur est devenu le principal point de crispation autour de la franchise.
Aujourd’hui, les critiques se concentrent sur une figure centrale du projet. Si Luka Dončić continue d’afficher des chiffres dignes d’un candidat au MVP en attaque, son implication défensive est ouvertement remise en cause. Plusieurs observateurs estiment que cet écart entre production offensive et engagement de l’autre côté du terrain pèse lourdement sur l’équilibre collectif.
C’est dans ce contexte que l’analyste Chris Mannix a livré une analyse particulièrement sévère. « Luka Dončić montre souvent un effort minimal en défense », a-t-il expliqué, pointant une habitude récurrente du Slovène. « Il passe beaucoup de temps à se plaindre auprès des arbitres, et quand il le fait, il laisse les Lakers jouer à quatre contre cinq ». Selon Mannix, ces séquences, parfois brèves, suffisent à désorganiser complètement la structure défensive.
Une frustration qui coûte cher collectivement
L’exemple du match de Noël face à Houston revient régulièrement dans les discussions. Mannix y voit un symbole des dérives actuelles. « Revenez sur ce match du Christmas Day. Combien de fois Luka a pensé qu’Amen Thompson ou Tari Eason l’avaient fauté ? Il a laissé sa frustration envers l’arbitrage le consumer », a-t-il détaillé, évoquant une rencontre qui figure parmi les plus mauvaises performances de la saison.
Sur le papier, pourtant, cette équipe possède toujours les armes pour rivaliser avec les meilleures franchises de l’Ouest. Mais lorsque le leader offensif affiche un tel désengagement défensif, l’impact se fait ressentir immédiatement. « Dans le meilleur des cas, Luka est un défenseur en dessous de la moyenne… mais trop souvent, il laisse ses coéquipiers exposés en jouant à quatre contre cinq », a insisté Mannix, rappelant également que LeBron James, à 41 ans, ne peut plus compenser toutes les failles.
La question n’est pas celle de son statut : Dončić est intouchable sur le plan sportif. En revanche, son approche du jeu sans ballon devient un sujet central dans l’évaluation du projet. Même Austin Reaves a été évoqué pour un manque d’intensité défensive, mais le Slovène reste la cible principale des critiques.
En interne, les messages du staff semblent aller dans le même sens. Lorsque JJ Redick a récemment évoqué des joueurs qui « répètent les mêmes erreurs encore et encore », Mannix estime que le portrait dressé correspond avant tout à Dončić. À Los Angeles, le talent ne fait plus débat. C’est désormais l’engagement total, des deux côtés du terrain, qui conditionnera l’avenir immédiat de la franchise.
