Par Rédaction | Sport
Les critiques autour des Lakers ne cessent de s’intensifier à mesure que la saison avance. Malgré des noms prestigieux et un départ encourageant, l’équipe de Los Angeles peine à trouver un véritable équilibre. Pour Sam Mitchell, ancien joueur et entraîneur NBA, le problème est clair : LeBron James doit accepter que son statut a changé.
À bientôt 41 ans, LeBron reste un joueur performant, mais son influence n’est plus la même qu’au sommet de sa carrière. Les Lakers disposent aujourd’hui d’autres moteurs offensifs, à commencer par Luka Dončić et Austin Reaves. Pourtant, selon Mitchell, le leader historique de la franchise agit encore comme s’il était l’option numéro un, ce qui crée des déséquilibres dans le jeu collectif.
C’est là que Sam Mitchell a livré une déclaration particulièrement tranchante. « C’est ce que LeBron ne comprend pas, ça n’a pas encore fait son chemin. Peu importe l’équipe où tu vas, tu es la troisième option. Tu ne seras plus jamais la première option. Même si tu allais à Washington, tu ne serais toujours pas le numéro un », a-t-il affirmé, pointant un décalage entre le rôle réel et celui que LeBron semble encore vouloir endosser.
Un impact visible sur l’équilibre offensif des Lakers
Ce constat se reflète aussi dans l’évolution des statistiques d’Austin Reaves. En début de saison, pendant l’absence de LeBron, le duo Dončić–Reaves portait l’attaque avec une efficacité remarquable. Depuis le retour de la star, la production de Reaves a progressivement baissé, tant en points qu’en tentatives de tir, un signal qui interpelle sans désigner un seul responsable.
Mitchell ne s’est d’ailleurs pas arrêté à LeBron. Il a également ciblé Luka Dončić, estimant que le meneur slovène a du mal à peser sans le ballon. « Luka ne coupe pas, ne bouge pas, ne pose pas d’écrans. Il est excellent avec le ballon, mais sans, il ne fait rien pour améliorer le jeu des autres », a-t-il lancé, élargissant ainsi le problème à l’ensemble des leaders de l’équipe.
Selon lui, cette accumulation de joueurs ayant besoin du ballon empêche les Lakers de pratiquer un basket réellement gagnant. Il a même pris l’exemple de Stephen Curry, capable d’influencer le jeu sans monopoliser la balle, en multipliant les déplacements et en montrant l’exemple dans les efforts invisibles.
La situation actuelle laisse donc peu de place à l’optimisme immédiat. JJ Redick a promis une réunion franche avec ses joueurs, consciente que l’inconfort est parfois nécessaire pour provoquer un électrochoc. Reste à savoir si LeBron et Luka sauront ajuster leur jeu et leur rôle pour le bien collectif.
