NBA – Media Day : Draymond Green « Je ne laisse plus mes émotions me guider »

Golden State Warriors’ Draymond Green (23), Kevin Durant (35) and Stephen Curry (30) walk on the court while playing against the San Antonio Spurs during the first quarter of Game 1 of the NBA Western Conference Finals at Oracle Arena in Oakland, Calif. on Sunday, May 14, 2017. (Jose Carlos Fajardo/Bay Area News Group)

En ce grand jour béni des Finals, Parlons NBA vous propose d’écouter les media day des joueurs des Cleveland Cavaliers et des Golden State Warriors, on s’attaque désormais à Draymond Green.

Première question posée à la grande bouche de la franchise californienne, fallait-il s’attendre à revoir les Cavaliers ou peu importe qui allait arriver en adversaire des Finals ?

« Je pense que lorsqu’on perd en Finals on veut logiquement très vite retrouver cette équipe qui vous a battu. C’est la nature des compétiteurs. Ce n’est pas pour autant que nous aurions été déçus d’affronter une autre équipe, cela reste un adversaire et il faut le battre et gagner. On ne va pas se mentir, nous l’avons très fortement voulu. L’objectif reste d’obtenir ce titre. »

Comme précédemment, Draymond Green est interrogé sur la bonne forme de Kevin Love, qui est son adversaire direct, comment arrêter les Cavaliers, pour lui premier véritable rempart de la défense des Dubs… ? A quel moment se dit-on que le match a été réussi ?

« Pour Kevin Love, il joue très bien et a travaillé dur pour cela. Une fin de match réussie est une victoire, rien de plus, il ne faut pas juste augmenter les ratings en termes de défense ou d’attaque, on rentre au vestiaire contents et la tête haute quand on a gagné, rien de plus. […] Ce qui marche contre Kevin Love, c’est sûrement d’utiliser ma vitesse et mon corps pour le diriger sur des terrains qu’il n’aime pas. Je dois le sortir du jeu complètement. »

Kevin Durant arrivé cet été, beaucoup d’yeux seront braqués sur l’ancien franchise player du Thunder d’Oklahoma City, la question reste de savoir si Durant a plus de pression que les autres joueurs, les anciens de Golden State.

« Il a été très bon pour nous cette année, pour son travail et tout son apport. Il a réalisé une saison monstrueuse en défense ce qu’il n’avait pas forcément l’habitude de faire auparavant. Pour un joueur de cette trempe avec un tel ego, la pression aide à mieux appréhender ces moments-là. Il doit juste continuer à être dans le moule des Warriors. On sait que la pression l’affecte, personne ne s’en fiche. C’est un véritable perfectionniste, du moindre détail, personne ne lui mettra de pression qu’il ne s’en met lui. Personne n’a à lui dire « Hey Kevin tu dois gagner le titre » c’est juste l’objectif principal. »

Un des plus gros détails que personne n’a oublié, reste la suspension de Green lors des Finals l’année dernière, beaucoup estiment que sans cette suspension Cleveland n’aurait pas gagné le titre. Comment appréhender et digérer un tel coup dur quand on est au plus haut niveau et qu’on détient le meilleur bilan de l’histoire en saison régulière…

« J’ai appris de mes erreurs, shit happens (rires) ce qui est intéressant c’est de vivre avec les leçons apprises plutôt que l’erreur en elle-même, j’ai appris à me canaliser et à ne pas laisser mes émotions me guider. »

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NBA 24/24

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