NBA – Steve Kerr, l’absence, véritable test pour un coach

A quel point est important un head coach quand l’équipe semble rouler toute seule ? L’absence de celui qui a upgradé les Warriors au rang de champions, a présenté cette question et la réponse semble avoir été trouvée.

Les raisons logiques, principales

Cela paraît tout bête à dire, mais Stephen Curry, Kevin Durant, Draymond Green, Andre Iguodala et Klay Thompson. Voilà déjà cinq raisons qui font que Kerr reste précieux. La capacité à créer une alchimie se résume dans le talent. On pourrait presque croire que c’est du Baudelaire, mais non, c’est du Steve Kerr. Pour faire dans les comparaisons métaphoriques puisqu’on se lance dans une référence littéraire, les Warriors sont au basket ce que l’autopilotage est à la voiture. Insensé, tellement simple et pour autant particulièrement dangereux, alors qui de mieux que Kerr pour poser le pied sur les pédales.

La potion magique, c’est de la SteveKerrix

Beaucoup ne voient que l’arrivée de Kerr comme l’élément final déclencheur, la marche finale que les Warriors de Mark Jackson à l’époque n’ont jamais réussi à atteindre. Cependant au-delà de ces années passées avec les Bulls en tant que joueur, l’histoire de coaching a démarré bien avant pour le nouveau gourou du small ball. Tout a commencé bien loin de la lumière des projecteurs de l’Oracle Arena, notamment au San Diego Wildcats, avec un certain Nick Kerr, qui avait 12 ans à l’époque.

« Il était déjà comme cela avant, particulièrement relaxé, ne criait quasiment jamais. Si, il y a peut-être cette fois où il était enragé et a claqué sa tablette de coach si fort qu’il l’a cassé, donc oui ce n’est pas la première fois que Steve Kerr brise une tablette dans un match »

Tout le monde l’adore

Apprécié de ses collègues, respecté par ses pairs, par les joueurs. Les médias le cloneraient si c’était possible pour avoir plein de minis Kerr à des conférence de presse. L’assistant des Warriors, Ron Adams s’est même demandé si c’était une fois arrivé d’entendre quelqu’un dire qu’il n’aimait pas ce bon vieux Steve.

« Ce serait incroyable de trouver quelqu’un qui l’a déjà dit, c’est juste impossible de ne pas l’aimer »

Parce qu’il a un Bac+5 en consolation de joueurs qui benchent

Steve Kerr est très vite apparu comme une oreille auprès des joueurs, mais une oreille qui sait écouter et répondre. Par exemple Ian Clark a déclaré avoir apprécié certaines intentions du coach, qui réconfortent toujours un remplaçant avec un contrat d’une année.

« Ce soir là Patrick (McCaw) jouait et le coach est arrivé vers moi et m’a dit : Hey ce soir on joue avec Patrick parce que c’est une question de matchup, ce n’est pas quelque chose d’éternel, t’en fais pas t’auras tes tirs, reste prêt. Pouvoir entendre cela de sa part conforte et donne envie de toujours donner le meilleur de soi chaque jour. »

Parfois, Steve Kerr écrit des lettres aux joueurs, à l’ère du numérique Kerr a tout de même trouvé le caractère imparable pour justifier ce choix. Le joueur peut digérer, relire encore et encore le message, s’endormir dessus et réfléchir. C’est quelque chose qui semble avoir très bien marché, notamment avec Andre Iguodala qui était frustré l’an dernier, mais aussi avec l’ancien joueur désormais à Dallas, Harrison Barnes.

Parce que faire passer JaVale McGee pour un véritable joueur.

Ah, vous vous attendiez à plus ? No comments.

La liste est véritablement longue des bons aspects qu’il y’a à avoir un coach. Depuis les années Pat Riley, Phil Jackson, peu de coaches ont vraiment laissé leur patte sur un club comme a pu le laisser un joueur, alors certes le joueur à le cuir dans les mains, mais qui a la baguette pour lui distribuer ?

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