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Contre toute attente, New York effectue certainement l’une des plus belles remontées en NBA. On les pensait très mal partis dans ce début de saison en affichant 3 défaites d’affilée, puis les Knicks se sont réveillés. Ils ont réussi à se relever, avec 6 victoires sur leurs 7 derniers matchs !
Ce qui est marquant n’est pas seulement le nombre de victoires mais la concentration et la présence : les hommes de Jeff Hornacek arrivent très bien à gérer leurs matchs. Hier encore, face aux Hornets, les Knicks ont réussi un match très bien géré en réussissant à accélérer le rythme en attaque lors du 4ème quart-temps avec 35 points et en resserrant la défense : ils n’ont pris que 19 points lors des 12 dernières minutes. Ils avaient déjà fait exactement le même coup lors du match précédent face aux Pacers, en marquant 36 points lors du dernier quart-temps et en n’en encaissant que 17.
Ainsi ils ont réussi à revenir à la 6ème place de la conférence Est, en prenant même le petit plaisir d’écraser Cleveland de près de 20 points (19 points exactement). Pourtant, rien ne présageait une telle réussite.
Ce qui explique de tels chiffres, c’est surtout le retour d’un jeu collectif, flagrant à voir sur le terrain. Paradoxalement, le jeu affiché par l’équipe actuelle est plus appréciable que lorsque Carmelo Anthony et Derrick Rose jouaient. Maintenant, on a 5 joueurs impliqués en attaque et aussi en défense : tout le monde se donne à fond pour défendre… n’est-ce pas Melo ? Même en attaque, avec Ntilikina en porteur de balle, l’équipe affiche de bons mouvements sans ballon avec des écrans bien posés, ce qui fait des Knicks une équipe intéressante à regarder.
Pour ce qui est de scorer les Knicks peuvent toujours compter sur Kristaps Porzingis. Avec les départs de l’intersaison, le Letton est devenu le franchise player de l’équipe. Pour l’instant, il assume son rôle de jeune leader et, tel un certain Giannis Antetokounmpo, tire son équipe vers la victoire avec ses 30 points de moyenne – en se plaçant soit dit-en passant comme candidat sérieux dans la course au titre MVP. En plus de ça, il est aussi très efficace en défense : 7.5 rebonds et 2.3 blocks par match. C’est clairement lui le nouveau visage de la Big Apple. Bien que hué le jour de sa draft, il a réussi à conquérir le public assez réticent de New York !
The Unicorn est par ailleurs épaulé par une équipe jeune mais prometteuse. Tim Hardaway Jr, avec son très gros contrat à 71 millions, était forcément attendu et répond en partie aux attentes avec 16.5 points par match, se positionnant en deuxième scoreur de l’équipe. Le joueur turc Enes Kanter est aussi un pion important de l’équipe. Il cumule 13.6 points et 10.8 rebonds par match, malgré ses errances défensives fréquentes.
Bien évidemment, on ne pouvait pas ne pas parler de notre compatriote Frank Ntilikina. Le Français effectue un très bon début de saison et a contribué aux victoires de son équipe. Même si cela ne se voit pas forcément en termes de statistiques, 4.5 points et 4.5 assists, cela se voit sur le terrain, notamment en défense. Car oui, c’est un rookie, mais il défend quand même : il joue très agressif et met d’énormes pressions sur la portée de balle. Ntilikina affiche 1.6 steals par match, meilleur joueur de l’équipe dans cette catégorie. Et preuve que Jeff Hornacek, entraîneur de New York, prête une certaine confiance à son rookie, il a déjà été autorisé à jouer dans le money time, où il s’est permis d’être clutch en mettant des tirs à trois points. Si il continue à jouer comme ça, pourquoi pas passer titulaire dans un avenir proche…
En bref, la Big Apple commence à reprendre du galon et cela redevient (enfin) intéressant de regarder des match des Knicks. Malgré les inquiétudes, il se pourrait bien que, malgré leur jeunesse, les Knicks n’attendent pas pour avoir des résultats immédiats. Et tant mieux !
