WNBA – Focus : Diana Taurasi, la légende américaine

On s’intéresse aujourd’hui à l’une des, si ce n’est LA, meilleure joueuse de l’histoire du basket féminin : Diana Taurasi.

Née en Californie en 1982 d’un père italien et d’une mère argentine, Diana Taurasi est aujourd’hui déjà considérée comme une légende du basket, alors que sa carrière n’est même pas terminée.

Après un cursus complet à l’université de Connecticut durant lequel elle remporte par 3 fois le titre NCAA, Taurasi se présente à la Draft WNBA en 2004. Sélectionnée en première position par le Phoenix Mercury, l’arrière ne connaît que cette franchise durant ses 14 saisons dans la Ligue. Dans l’Arizona, elle remporte trois titres WNBA, est élue Rookie de l’Année, elle est également sélectionnée à 8 reprises pour le All-Star Game. Elle est récompensée personnellement en 2009 quand elle obtient le trophée de MVP de la saison régulière. Le 18 juin 2017, elle rentre définitivement dans l’histoire de la Ligue en devenant la meilleure marqueuse de l’histoire de la WNBA en dépassant Tina Thompson et ses 7 488 points. Enfin, l’arrière est récemment devenue la première joueuse de l’histoire à dépasser les 8000 points en carrière.

Diana Taurasi s’est également fait une réputation de joueuse sanguine, n’hésitant jamais à provoquer ses adversaires que ce soit en mettant des coups ou en pratiquant le trashtalking. Ses coups de sang l’ont d’ailleurs souvent mené à l’expulsion. On retient notamment son altercation avec Seimone Augustus en 2013 à laquelle Taurasi mettra un terme avec… un bisou !

https://youtu.be/FQso97lBAIA

Diana Taurasi sous le maillot de Phoenix c’est 3 titres, 1 trophée de MVP et 2 fois MVP des Finales WNBA. (SB Nation)

Cependant sa légende ne se limite pas aux Etats-Unis : en effet, compte tenu du calendrier de la WNBA, les joueuses ont la possibilité, si elles le souhaitent, de rejoindre un championnat européen à la fin de la saison américaine. Ainsi dès 2005, Taurasi prend la direction du Dynamo Moscou. Moins fidèle dans son parcours européen qu’en WNBA, l’italo-américaine a également évolué au Spartak Moscou, à Fenerbahce, Galatasaray et enfin Ekaterinbourg où elle joue depuis la saison 2012-2013. Son palmarès sur le vieux continent n’est pas mal non plus : quadruple championne de Russie, mais surtout sextuple vainqueure de l’EuroLeague (elle sera MVP de la finale en 2006), en plus des coupes de Turquie et de Russie. Une preuve de plus de son indéniable talent. Elle aurait même pu ajouter un sixième titre européen à son palmarès cette saison, le club russe a, en effet, une nouvelle fois été sacré, toutefois elle a quittée l’UMMC en décembre pour rejoindre son épouse Penny Taylor qui s’apprêtait à donner naissance à leur premier enfant, né début mars.

Nous achevons ce focus en nous penchant sur la carrière internationale de la joueuse. Sélectionnée dans la Team USA qui participe aux JO d’Athènes en 2004 alors qu’elle n’a pas encore foulé les parquets de WNBA, Diana Taurasi y remporte son premier grand titre sur la scène internationale. Elle remportera l’or olympique lors de toutes les olympiades suivantes, à Pékin, Londres et enfin Rio, elle partage ses 4 titres olympiques avec Sue Bird et Tamika Catchings. En plus de ces titres, elle gagne les championnats du monde 2010 et 2014 après avoir remporté le bronze en 2006.

Alors qu’elle s’approche sérieusement de la fin de sa carrière, Diana Taurasi aura marqué de son empreinte toutes les équipes dans lesquelles elle a évolué et toutes les compétitions qu’elle a pu jouer. 

 

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