NBA – Russell Westbrook : quand la machine s’enraille dans le money-time

Russell Westbrook sous le maillot du Thunder, en plein shoot sur Thaddeus Young sous le maillot des Brooklyn Nets

Russell Westbrook sait tout faire, depuis son arrivée dans la Ligue en 2008, le septuple All-Star n’a cessé de s’améliorer pour devenir l’homme que l’on connaît aujourd’hui. Cependant, la superstar des statistiques ne peut pas toujours être au top, et derrière des moyennes toujours plus impressionnantes, se cache une donnée qui fait mal : Russ est le pire shooteur du money-time. Explications …    


Russell Westbrook est sans discussion l’un des meilleurs meneurs actuels en NBA, voire de ces 20 dernières années. Fort de qualités athlétiques largement supérieures à la moyenne, l’éternel dynamite du Thunder reste sur deux saisons en triple-double de moyenne. Autant dire qu’il n’est pas là pour faire de la figuration.

Cependant, beaucoup de fans, de journalistes, d’experts et d’anciens joueurs soulignent le fait que la machine qu’il est a trop tendance à forcer ses tirs, ses pénétrations, ainsi que ses prises de décisions et de rebonds. Le problème, c’est que ses détracteurs n’ont pas réellement tords.

En réalité, Brodie affiche la pire moyenne au tir de toute la NBA, quand son équipe mène d’une petite possession dans le quatrième quart-temps : seulement 21.1% de réussite sur 19 tentatives ! (Deux de moins que le boss dans cette catégorie, LeBron James et ses solides 47.6% en 21 shoots). Quand il s’agit de recoller au score, il est en revanche plus adroit, lui qui se retrouve cinquième du classement à : 53.6% sur 28 tirs, une seule tentative de plus que Spencer Dinwiddie, faisant de Westbrook le joueur le plus gourmand quand les siens sont menés d’une possession dans le money-time.

Il faut le dire, ce n’est pas très surprenant de voir Russ à une telle place, quand on sait qu’il effectue beaucoup de choix plus que discutables dans la sélection de ses tirs, principalement en fin de match. Notons tout de même que 5 des 6 derniers joueurs de ce classement (Mitchell, Harden, Holiday, Lillard, Westbrook) évoluent à la mène ou au poste d’arrière, et sont tous désignés dans leur système comme l’homme à trouver quand il faut être clutch. Cette donnée confirme que les défenses se resserrent grandement dans les deux dernières minutes d’un match.

La compétitivité maniaque de Russell Westbrook et la sélection imprudente de ses tirs sont peut-être ses pires ennemies, le rendant historiquement inefficace dans le money-time. Mais après tout, personne n’est parfait. 

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