NBA – Trois questions qui entourent les Pacers pour la saison prochaine

Victor Oladipo, Darren Collison et Myles Turner sous le maillot des Pacers d'Indiana

Maintenant qu’Indiana a montré à tout le monde qu’il fallait compter sur eux au sommet de la conférence Est, place à 3 questions qui entourent les pensionnaires de la Bankers Life Fieldhouse.


Avec cinq nouveaux joueurs sur la liste à l’approche du camp d’entraînement, les Pacers semblent être sur la bonne voie pour consolider le roster. Le front office de la franchise a su s’adapter aux différents besoins du groupe, sans détruire le noyau qui a si vite appris à fonctionner la saison dernière.

Voici 3 questions auxquelles les coéquipiers de Victor Oladipo et le staff de la franchise doivent trouver des réponses :

[dropcap size=big]1.[/dropcap]

Les contrats d’un an, et ceux arrivant à expiration seront-ils l’arme ultime des Pacers ?

Tout d’abord, Kevin Pritchard est parvenu à mettre l’effectif à niveau, tout en conservant une flexibilité financière encore plus intéressante que l’an dernier. Lance Stephenson a été remplacé par Tyreke Evans (très attendu dans l’Indiana), Al Jefferson a laissé sa place à Kyle O’Quinn, Glen Robinson III à Doug McDermott et c’est Aaron Holiday qui a été drafté pour pallier au départ, en Chine, de Joseph Young.

En 2019, Oladipo, McDermott, Sabonis, Holiday, Alize Johnson et T.J. Leaf (en supposant que le staff de la franchise exerce l’option d’équipe qu’elle détient sur son contrat rookie) sont les seuls joueurs actuellement sur la liste qui seront toujours sous contrat, ce qui signifie que les Pacers auront environ 25M$ de salary cap dès le début de la free-agency, sans avoir besoin de trader un joueur ou un pick de draft.

Déjà (très) dangereux l’an dernier, les coéquipiers de Myles Turner peuvent se frotter les mains, puisque si le besoin s’en fait sentir, la flexibilité financière de la franchise lui permettra de partir en chasse d’autres joyaux à aligner aux côtés d’Oladipo, Turner et Sabonis.

[dropcap size=big]2.[/dropcap]

Domantas Sabonis et Myles Turner, peuvent-ils être efficaces en jouant ensemble ?

Après une excellente saison 2017-18 de l’effectif en général, le moment est venu pour les Pacers de voir ce qu’ils peuvent tirer au maximum, de la paire d’intérieurs Sabonis-Turner.

En mai dernier, Pritchard expliquait à l’Indy Star :

On a parié sur l’avenir. Le potentiel de ces garçons est extrêmement élevé, presque sans limite. Ils peuvent se compléter mutuellement, nous pensons vraiment qu’ils peuvent jouer ensemble.

Seulement, Myles Turner a, jusqu’à maintenant, été utilisé en tant que pivot titulaire et Sabonis en back-up, dans la second unit. Pourtant, ils possèdent un jeu bien différent : le premier aime shooter de n’importe quelle distance en sortie d’écran, quand le second évolue bien plus près du cercle.

Le duo avoisinait un plus/minus de +12 lorsqu’il partageait le parquet sans Lance Stephenson la saison dernière. Cependant les deux big men l’ont fait en tout juste 115 minutes de jeu, aux côtés de Joseph Young notamment, ce qui permet de souligner que le tandem n’a généralement joué ensemble qu’à l’occasion de courtes fins de premier et troisième quart-temps, lorsque les équipes adverses avaient tendance à aligner le banc ou une formation hybride.

L’ajout de shooteurs à l’effectif leur donnera plus d’espace pour opérer (l’échange de Stephenson contre Bogdanovic a donné des résultats positifs en moins de 60 minutes de jeu), mais des problèmes récurrents d’espacement étaient présents même lorsque Born Ready était sur le banc, ce qui a souligné la nécessité d’une attaque adaptée pour être efficace contre les 5 majeurs adverses. En l’état actuel des choses, il semble compliqué de voir les deux pépites starter ensemble.

[dropcap size=big]3.[/dropcap]

L’énergie sera-t-elle la même, maintenant que l’effet de surprise s’est transformé en attentes autour de l’effectif ?

Il y a eu des soirées la saison dernière où les Pacers étaient absents (cf. le 5/32 au tir d’Oladipo et Bogdanovic contre les Sixers), mais ils n’ont jamais abdiqué et avaient par exemple remporté cette rencontre en marquant 29 points sur les 21 turnovers des coéquipiers de Ben Simmons.

Au cours de la saison, leur désir de surpasser leurs adversaires n’était pas seulement au cœur de leur identité ; il augmentait leur marge d’erreur, comme en témoigne le fait qu’ils aient remonté à 8 reprises des déficits de 15 points ou plus.

En dehors de Lance Stephenson, la franchise a conservé le reste de ses huit meilleurs joueurs en termes de minutes jouées, tout en effectuant quelques améliorations importantes. Cependant, sans l’avantage de pouvoir prendre leurs adversaires au dépourvu, les Pacers vont devoir répondre présents tous les soirs, et devront confirmer les attentes placées en eux, notamment après leur série légendaire face aux Cavaliers.

 

Cette nouvelle saison nous promet encore de belles aventures. On meurt d’envie de voir les grands débuts de LeBron, DeRozan et Leonard dans leurs nouvelles équipes respectives, mais l’épopée de la franchise de l’Indiana n’aura rien à envier à ces blockbusters du prochain exercice.

À lire également : James Ennis pense que les Rockets peuvent battre les Warriors

Franchises Indiana Pacers NBA 24/24

Les dernières actus