NBA – Marcus Smart : « On joue comme des punks »

A l’issue d’un mois de compétition, les Celtics sont dans le dur avec une médiocre 8ème place à l’Est. Une situation compliquée pour le coach et les joueurs. Marcus Smart est d’ailleurs revenu dessus, avec ses mots.

Trois défaites consécutives et seulement trois victoires sur les dix derniers matchs : le constat à date est rude pour Boston, qui se classe à actuellement 8ème de la conférence atlantique. Etre tout juste playoffable, une situation assez ironique pour une équipe que nombreux annonçaient comme mastodonte à l’Est et potentiel concurrent des Warriors.

Du côté de Beantown, on cherche des explications. Si Marcus Morris et Al Hordord ont récemment tenté de justifier cette mauvaise passe, c’est au tour de Marcus Smart de s’y coller. Et comme à son habitude, le pitbull des Celtics n’a pas mâché ses mots. Interrogé par Steve Bulpet du Boston Herald sur la capacité des Celtics à gagner le titre, Smart a livré un ressenti plus piquant qu’utile :

Je reste confiant, mais il faut arrêter de minimiser les choses. C’est ça le problème, on minimise la situation. Car pour être honnête, on joue comme des punks. Ouais c’est exactement ça.


Jouer comme des punks, ou sans vouloir offenser la communauté, jouer n’importe comment en quelque sorte. Voilà les mots utilisés par Marcus Smart pour décrire la situation actuelle des Celtics. Car il y a bien un problème à Boston, et au-delà des métaphores musicales, les chiffres ne mentent pas. Par rapport à la saison dernière où les hommes de Brad Stevens avaient poussé jusqu’aux finales de conférence, c’est globalement au niveau de l’attaque que ça coince, puisque côté défense les principaux indicateurs n’ont que peu bougé.

Pour revenir sur l’attaque, et notamment au niveau des points par match, Boston est passé de la 20ème place la saison dernière (104.0) à la 25ème actuellement (106.0). Alors oui les Celtics marquent plus que l’exercice précédent, mais le niveau de scoring global de la ligue a augmenté et surtout Boston peine à trouver le cercle. En témoigne un offensive rating (nombre de points pour 100 possessions) en chute libre : si les Celtics affichaient une 17ème place (107.6) la saison dernière, ils se retrouvent expulsé à la 27ème (105.9) cette saison.

Un redressement des Celtics est donc demandé, et se fait attendre. Mais plus loin que la mécanique collective, il faudra travailler sur les individualités. A titre d’exemple, Marcus Smart réalise sa plus mauvaise saison en carrière (7.8 points, 3.3 rebonds et 3.1 assists) depuis son année rookie. Une saison de « punks » dira-t-il.

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Marcus Smart NBA 24/24

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