Dans une interview accordée au site américain The Athletic, Draymond Green révèle une histoire dont il n’avait jamais parlé auparavant. Une petite anecdote drôle qui n’étonne pas tant que ça lorsque l’on connaît le caractère du joueur des Warriors.
Réputé pour être un grand parleur sur et en dehors des parquets, Draymond Green a toujours été comme ça depuis ses plus jeunes années. Dans une interview, le couteau suisse des Warriors raconte une histoire qui résume toute sa mentalité.
En NBA, il y a une tradition qui dit que les rookies doivent avoir un « vétéran » prêt à les encadrer et devenir leur mentor au moins le temps de la Summer League. En 2012, Draymond participe ainsi à cette ligue d’été avec les Warriors et possède un vétéran qui s’appelle Jeremy Tyler. Petite particularité : Tyler est moins âgé que Green.
Draymond raconte qu’il n’y avait pas vraiment fait attention mais que durant le trajet dans le bus pour aller à leur premier entraînement, Tyler n’arrêtait pas de dire à tout le monde que son rookie était plus vieux que lui. En arrivant à la salle d’entraînement, Green en a eu marre :
Attends une minute, ne m’appelle plus jamais ton rookie encore une fois, ok ?
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« Au premier entraînement, je parlais mal comme j’ai l’habitude de faire maintenant, et j’ai dit « ne m’appelle plus ton p*tain de rookie encore une fois ». J’étais en mode tyran sur le terrain.
Je pense que c’était différent par rapport à maintenant, j’avais un autre état d’esprit. Il y avait des mecs qui étaient habitués à être battus depuis des années. Je pense aussi que c’est cela qui m’a valu le respect.
Au début du camp d’entraînement, quand nous sommes revenus, Jarrett Jack est arrivé et on s’est directement bien entendus. C’était mon vet. «
Au final, Draymond raconte qu’il n’était plus vraiment dans une relation de rookie/vétéran avec Tyler mais déclare tout de même que c’était un super mec avec qui il est encore en relation actuellement. Selon lui, cette petite histoire lui a même permis de gagner le respect des autres et qu’il était simplement dans un état d’esprit différent.
Bref, Draymond Green a fait du Draymond Green. Au final, son « vet » est Jarrett Jack avec qui il a eu un excellent rapport dès qu’ils se sont rencontrés.
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