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On le sait, la NBA ne rigole pas avec le tampering, et Doc Rivers en a fait la douloureuse expérience hier. Alors pour éviter les amendes, Adam Silver donne la technique.
C’est une des spécificités de la NBA. Là où, en football par exemple, le compliment n’est aucunement réprimé, notre ligue fait toujours attention au fameux tampering.
Doc Rivers, qui n’est pas nouveau dans le domaine, en a fait l’expérience en étant sanctionné d’une amende 50.000 dollars après des propos jugés trop élogieux sur Kawhi Leonard. Le Doc avait notamment déclaré que la star des Raptors était le joueur se rapprochant le plus de Michael Jordan dans l’histoire.
Bien évidemment pris par la patrouille, comme Magic Johnson un peu plus tôt cette saison, le technicien des Clippers va donc devoir passer à la caisse. Interrogé sur le sujet, Adam Silver s’est montré désolé mais ferme :
Ce n’est pas une partie sympathique de mon métier de mettre des amendes, et je comprends l’intérêt des médias à entendre l’avis d’un coach sur un joueur NBA actuel, mais il y a une ligne bien précise dans cette ligue et vous n’êtes pas autorisés à la franchir.
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Alors que faire pour échapper à la sanction ? Le commissionnaire, d’humeur généreuse, livre la recette :
Les coachs ou exécutifs qu’on interroge à ce sujet doivent dire : « La ligue ne m’autorise pas à répondre à cette question ». C’est un équilibre d’intérêts, je le comprends, mais malheureusement il [Doc Rivers] a franchi la limite.
Les règles anti-tampering font régulièrement débat dans la ligue, puisqu’elles concerneraient énormément de coachs et joueurs si elles étaient strictement appliquées.
Quoiqu’il en soit, les coachs savent désormais quoi faire : résister à donner leur avis et garder la langue dans leur poche, sans quoi ils peuvent sortir le chéquier.
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