Shaquille O’Neal était une bête instoppable lors de sa grande époque. 2 mètres 16 et plus de 140 kilos de barbaque, une mobilité unique pour sa corpulence et un touché soyeux, tout cela faisait de lui le joueur le plus dominant de sa génération. Retour sur les plus grands matchs du Big Diesel sous la tunique pourpre et or.

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21 mars 2003 : Lakers (104) @ Celtics (96)

On commence par un affrontement face au rival de toujours : les Celtics. Pas de chance pour les C’s, ce jour là, le Shaq a décidé de ne rien rater. Tony Battie et Mark Blount, les deux pivots de Boston, n’étaient pas de taille pour arrêter le monstre.

O’Neal va alors se régaler en mangeant tout cru ses deux victimes du soir. Résultat ? 48 points à 19/24 au tir (!) et 20 rebonds sur la truffe de la raquette C’s.

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6 mai 2001 : Kings (105) @ Lakers (108), demi-finales Ouest (Game 1)

Les Sacramento Kings (ou Queens comme il aime les surnommer) ont souvent subi les foudres du Shaq. Grande rivalité du début des années 2000, les Lakers-Kings étaient des must-see pour tout fan de basket. Chaque match donnait lieu à une énorme bataille et cette rivalité va même se transformer en haine de la part des fans de Sacramento envers les Lakers après la fameuse finale de conférence 2002 et la très polémique fin de série.

Revenons cependant au match qui nous intéresse. Ce 6 mai 2001, Kings et Lakers s’affrontent en demi-finale de conférence après avoir fini au coude à coude au terme de la saison régulière. Déterminé à montrer qui est le vrai roi de Californie, Shaq va marcher sur Sacramento et Vlade Divac. 44 points (à 53% au tir), 21 rebonds et 7 crêpes distribuées pour The Big Aristotle, qui n’était pas venu pour trier les lentilles. Les Lakers, injouables en playoffs cette année là, vont sweeper les Kings et décrocher la bague au terme d’un run historique en post-season (16 victoires pour une seule défaite).

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23 avril 2000 : Kings (107) @ Lakers (117), premier tour (Game 1)

On prend les mêmes et on recommence. Les Kings se déplacent chez l’ogre de la NBA, qui a surclassé la concurrence cette année là, finissant avec un bilan de 67 victoires pour seulement 15 défaites. Les Lakers sont emmenés par un Shaquille O’Neal monumental. La saison 2000 du Shaq est une anomalie, un bug, et le pivot roule sur tout le monde. MVP de la saison régulière, MVP du All-Star Game et bientôt MVP des Finales. Les Kings de Divac, J-Will, Peja et Chris Webber vont donner du fil à retordre aux Lakers en s’inclinant 3-2. Ils vont cependant faire face à un Shaq mort de faim au moment d’attaquer les playoffs. Il finit avec 46 points (à 21/33 au tir), 17 prises et 5 gifles distribuées au ballon lorsque ses adversaires tentaient de pénétrer sa raquette. La définition d’un joueur au sommet de son art.

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23 mars 2001 : Wizards (91) @ Los Angeles Lakers (104)

Les Wizards cuvée 2000-2001 ne faisaient pas partie du gratin de la NBA, loin de là. L’équipe de la capitale squatte les profondeurs de la conférence Est, terminant avec un piteux bilan de 63 défaites et seulement 19 maigres victoires. Néanmoins, ceci ne va pas empêcher le Big Cactus de se faire un malin plaisir de détruire les magiciens, en livrant une partition plus que complète. Le pivot va être au four et au moulin. Ses stats ? 40 points (avec un petit 15/25 au tir), 17 rebonds, 8 caviars, 3 interceptions et 5 blocks. Injouable des deux côtés du parquet ce jour-là, le Shaq a fait vivre un véritable cauchemar aux Wizards.

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6 mars 2000 Lakers (123) @ Clippers (103)

Le meilleur pour la fin. Ce 6 mars 2000, jour de son anniversaire, le Shaq va s’offrir un joli cadeau en réalisant la plus grande performance offensive de sa carrière. La cerise sur le gâteau de cette année 2000 hors-norme pour lui. Et qui de mieux que le voisin de Los Angeles pour fêter ça ? Une véritable orgie offensive qui va faire la totale aux Clippers. Dunks féroces, petit hook, alley oop… Du Shaq dans toute sa splendeur. L’expression « être au mauvais endroit au mauvais moment » n’aura jamais été aussi bien symbolisée par ces pauvres Clippers, subissant l’ouragan Shaquille O’Neal sans rien pouvoir y faire. Résultat ? 61 points (!) à 24/35 au tir accompagnés de 23 rebonds. Un M-O-N-S-T-R-E.

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Dominant, terrifiant, colossal, légendaire… Les mots pour décrire Shaquille O’Neal ne manquent pas. Ce personnage, comme nul autre pareil, aura marqué toute une génération qui n’est pas près d’oublier les exploits de ce monstre des parquets. Accrochez vous, car SHAQ ATTACK !