Ce n’était pas la soirée de Rudy Gobert. Pas dans le coup, le pivot français a coûté cher aux Bleus dans la fin du match face à l’Australie. Et cerise sur le gâteau, il s’est pris un trash-talking salé de Joe Ingles.
Battue par l’Australie sur le fil ce lundi après-midi, l’équipe de France peut s’en vouloir. Alors qu’un quart de finale abordable semblait se profiler face à la République Tchèque, les Bleus ont laissé filer le match dans les dernières minutes (boxscore et résumé ici).
Moins en maîtrise que face à la Lituanie, les tricolores ont payé quelques carences individuelles dans le dernier quart. Celle d’Evan Fournier d’abord, auteur d’un 1 sur 5 dans le dernier acte bien qu’excellent par ailleurs (record en carrière en bleu).
Mais la grosse perf « manquée » qui sort du lot, c’est celle de Rudy Gobert. Pas trouvé durant la première temps, le pivot du Jazz a peiné à impacter le match offensivement, avant de perdre son sang-froid et son grand talent défensif dans le dernier quart.
Battu par Joe Ingles et Aron Baynes, qui s’est régalé tout le match (21 points à 7/9 au tir), Gobert a enchaîné les fautes bêtes et les erreurs de jugement, étant même exclu pour sa 5ème faute après avoir mordu sur une pump fake de Matthew Dellavedova dans le money-time.
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Joe Ingles a même poussé le vice jusqu’à balancer un bon trash-talking dans la face de celui qui est son coéquipier tout le long de l’année du côté d’Utah. La séquence est savoureuse pour les Australiens, mais dure à avaler pour les Français :
Joe Ingles qui chambre Rudy Gobert, on le prend comment @UtahJazz_France ?#FIBAWC #FRAAUS 🇫🇷🇦🇺 pic.twitter.com/oe3xYPLsV2
— CANAL+ Basket (@CanalplusBasket) September 9, 2019
Best moment 🤣 pic.twitter.com/UUC9tGIB4E
— Liam Santamaria (@Liam_Santa) September 9, 2019
Gobert boucle la partie avec 8 points, 6 passes, 4 rebonds et 2 contres en 32 minutes, et de (trop) grosses errances en fin de partie. Un coup dur pour le pivot, qui aura sans aucune doute une volonté décuplée face au secteur intérieur de Team USA.
Les grands joueurs savent rebondir, et Rudy Gobert va devoir nous le prouver contre l’ogre américain. En attendant, Joe Ingles savoure.