NBA – Carsen Edwards, droit aux buts

Carsen Edwards

Le rookie Carsen Edwards fait parler de lui en ce début de saison. Personnalité attachante, le joueur en est notamment là grâce aux objectifs qu’il s’est fixés sans cesse… et un objet bien particulier.

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A force de coups d’éclat, Carsen Edwards commence à se faire un nom. Durant la March Madness, déjà, le combo guard avait fait parler de lui, contribuant notamment à sa Draft par Boston en 3ème position quelques semaines plus tard.

Il y a peu, le jeune joueur faisait la une pour son énorme coup de chaud durant un match de pré-saison, qui l’a à nouveau mis sur le devant de la scène. S’il reste jeune et doté de nombreuses faiblesses, Brad Stevens est déjà sous le charme :

Ces joueurs qui peuvent faire un run d’eux-mêmes sont inestimables. Vous êtes menés de 11 points, et d’un coup il vous met trois tirs à trois points de suite et vous êtes à -2.

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Tout n’a pourtant pas été facile pour Carsen Edwards, classé bien loin des premières places des prospects après son passage en high school. Une source de motivation, teintée d’un peu de hargne et de rancœur, qui lui a servi à surpasser les autres. Aujourd’hui, il n’a rien oublié :

J’étais classé 30ème et quelques dans le Texas. Je pourrais m’asseoir ici et vous lister 28 gars qui étaient devant moi. Ça m’énervait, mais parfois, c’est le genre de trucs dont vous avez besoin.

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Au delà de cette rage de vaincre qui l’habite, Carsen Edwards fonde aussi une grande partie de sa mentalité sur un moment fondateur, apparemment anodin. Lorsqu’il était petit, son grand-père a demandé à lui et à son frère quels étaient leurs buts dans la vie. Ils n’ont pas su quoi répondre. Après ce jour, Edwards a mis un point d’honneur à toujours avoir des objectifs. Pour ce faire, un objet : le miroir.

Sur son miroir, l’actuel joueur des Celtics écrivait tous ses objectifs pour se motiver chaque matin, à tel point qu’il se voyait à peine dedans.

C’était une private joke qu’on faisait avec mes potes, je ne pouvais presque pas me voir dans le miroir avec tout ce qui y était écrit.

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Au début, les objectifs étaient simples pour le jeune Carsen – rentrer 200 tirs dans la journée, par exemple. Puis les années passant, la difficulté a augmenté. Edwards se poussait par exemple à aller à la salle à 5 heures du matin pour travailler sur son jeu.

Aujourd’hui encore, le néo-Celtic continue de se fixer des buts, comme il le fait depuis ce jour où son grand-père l’a pris au dépourvu par une question anodine.

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Et qui sait jusqu’où tout ça le mènera ?

Boston Celtics NBA 24/24

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