NBA – Steven Adams évoque les pires et meilleurs trash-talkeurs

Steven Adams sous le maillot du Thunder
Sports Illustrated (DR)

Présent en NBA depuis 2013, Steven Adams a du vécu dans la ligue. Il a donc croisé bien des joueurs, certains plus adeptes du trash-talking que d’autres. Invité du podcast de Zach Lowe, il livrait quelques anecdotes à ce sujet.

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Personnage très attachant en NBA, Steven Adams a bien roulé sa bosse depuis son arrivée dans la ligue en 2013. Drafté par le Thunder, franchise qu’il n’a toujours pas quittée en 2020, il a rapidement progressé, s’installant dès sa deuxième saison dans le cinq majeur de l’équipe.

Joueur besogneux, dur au mal, le sosie d’Aquaman est apprécié dans son vestiaire, mais aussi dans la ligue de manière plus générale. Et si le pivot est plutôt un nice guy, cela ne l’a empêché d’être impliqué dans quelques histoires de trash-talking durant sa carrière.

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Invité du Lowe Post en décembre 2019, le podcast de Zach Lowe, Steven Adams évoquait différents sujets, dont les trash-talkers en NBA. Et forcément, un personnage aussi atypique que lui avait quelques anecdotes bien marrantes à raconter. La première concernait Tim Duncan, que Adams considère comme le meilleur pour entrer dans la tête de son adversaire. L’intérieur des Spurs n’avait pas besoin de vous insulter pour être efficace. Non, il parlait simplement de manière polie. Puis il vous détruisait l’action suivante :

C’est juste un bon gars. Je me rappelle il me disait « Hey gamin, bienvenue dans la ligue ». Je me disais il est vraiment cool, c’est un mec bien. Mais en réalité cela ne l’empêche pas de te démolir.

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Tim Duncan était donc un vicieux. Il se montrait calme et poli avec son adversaire… pour mieux l’anéantir sur le parquet. Une stratégie qui a marqué Steven Adams.

Une autre anecdote concerne Kevin Garnett. Le Néo-Zélandais expliquait qu’il faisait semblant de ne pas comprendre l’anglais pour éviter d’être confronté à KG et son trash-talking parfois assassin. Le conflit verbal n’étant pas vraiment une de ses habitudes, Adams l’a joué pragmatique.

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Comme le passager d’un bus qui ferait croire qu’il n’est pas Français pour éviter de prendre une amende par le contrôleur, le joueur du Thunder faisait semblant de ne pas comprendre les paroles, sûrement très explicites, du Big Ticket.

Parlons ensuite de son altercation avec Jonas Valanciunas. Il avouait qu’il s’agit probablement de la meilleure anecdote de sa carrière :

On jouait physique durant tout le match. Et j’étais excité, mais je ne fais pas de trash-talking habituellement. Et pour faire court, je lui ai dit qu’il n’était pas fait pour cette vie. Je lui ai dit qu’il mangeait avec un couteau et une fourchette tandis que moi, je mangeais mains nues. Je me suis senti cool sur le moment. Je me disais « oh, c’était lourd ! ». Puis quelques instants plus tard je me suis dit « bon, c’est un peu nul ».

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Plutôt discret sur les terrains la plupart du temps, Adams s’était senti pousser des ailes, avant de s’auto-critiquer lui-même. Une anecdote amusante qui montre bien que le colosse est un homme simple, qui ne fait pas semblant d’être quelqu’un qu’il n’est pas.

Pour conclure, il racontait une anecdote ô combien croustillante qui concerne Kendrick Perkins. L’ancien joueur, devenu aujourd’hui consultant pour ESPN, était le pivot titulaire du Thunder durant la saison rookie de Steven Adams. Durant un entrainement, les deux hommes se bousculaient involontairement, provoquant la colère de Perkins, qui envoyait alors son coude dans les côtes de son jeune coéquipier en hurlant :

Je suis le seul gorille ici !

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Quelques instants plus tard, un assistant du staff s’approchait de Steven Adams pour le réconforter. Ses mots ?

Hey Steven, tu sais que les gorilles ont les plus petites b*tes, hein ?

En l’espace de quelques secondes, Kendrick Perkins perdait toute crédibilité, et les côtes de Steven Adams allaient se souvenir éternellement de ce jour là.

Dans la ligue depuis 2013, Steven Adams a croisé des trash-talkers plus ou moins efficaces. Souvent impassible sur le parquet, le pivot est un bonhomme difficile à perturber. Enfin, en ce qui nous concerne, on ferait le choix de le laisser tranquille en toutes circonstances.

Buzz Déclarations NBA 24/24 Steven Adams

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