NBA – Pourquoi Michael Jordan n’a rien voulu apprendre de ses coéquipiers

Jordan mains
(DR)

Joueur froid, parfois fermé à ses coéquipiers, Michael Jordan n’était pas forcément simple à côtoyer. Il explique pourquoi il avait une telle mentalité dès son arrivée chez les Bulls en 1984.

Publicité

À son arrivée en NBA en 1984, Michael Jordan rejoignait une faible équipe des Bulls. Le club sort alors d’une saison à 27 victoires et sélectionne donc la future légende avec le troisième choix de la draft. L’arrière est donc logiquement attendu comme le sauveur quand il prend la direction de l’Illinois. L’intéressé entendait bien embrasser ce rôle, mais à sa manière.

C’est ce qu’il explique lui-même, affirmant qu’il avait redressé l’équipe à sa façon. Et pour ça, il ignorait totalement ce que les vétérans présents à l’époque à Chicago avaient à lui dire. En étant rookie, à 21 ans. Tout simplement.

Publicité

Vous voulez savoir ce que j’ai appris ? A ne pas être comme eux. J’ai appris à être un leader de toutes les manières, simplement essayer de sortir l’équipe de toutes ces défaites. Il y avait une sorte d’acceptation de la défaite là-bas, donc j’ai essayé de changer les mentalités.

Et autant dire qu’il a réussi. D’une équipe sans âme, Jordan a transformé les Bulls en dynastie qui remporta 6 titres durant la décennie suivante.

Publicité




Lire aussi | Pourquoi Kobe Bryant s’est remis à regarder les matchs tous les soirs

His Airness aborde ensuite le sujet de sa relation avec ses coéquipiers.

Certaines personnes disent que j’étais un coéquipier exigeant, mais c’était du leadership. J’étais le dernier gars restant de 1984. J’étais là quand il y avait 6000 personnes dans le public. Donc je m’assurais que tous les gars comprennent le travail nécessaire pour atteindre le stade souhaité, et en aucun cas j’allais vous laisser changer tout ce que nous avions commencé à accomplir, la transformation de cette ville qui n’avait jamais rien gagné. Je me servais de mon langage et mon comportement agressifs pour vous faire entrer dans le moule. Certains personnes observaient ça avec un état d’esprit.

Publicité

À l’époque, cette « cruauté » envers ses coéquipiers lui valait les critiques des médias. Des propos qui dérangeaient le joueur dans un premier temps, avant qu’il arrête d’y prêter attention une fois qu’il fait compris que les gens extérieurs à la ligue ne comprenaient pas les sacrifices nécessaires pour être au sommet.

Au début, j’étais offensé. Puis j’ai réalisé que les gens ne comprenaient pas notre vie. Je parie que si vous demandez à n’importe qui aujourd’hui dans ces équipes, ils auront une plus grande appréciation de ce que nous avons accompli

Publicité

Jordan était concentré sur la victoire à la seconde où il est arrivé dans la ligue. Il ne faisait confiance qu’à sa façon de faire les choses et s’est rapidement fermé aux conseils de ses coéquipiers. Une mentalité d’alpha.

Chicago Bulls Déclarations Michael Jordan NBA 24/24

Les dernières actus