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Tu es parti cruellement, mais tu ne seras jamais oublié.
Kobe, c’est avec le cœur lourd que je t’écris ces mots. Je veux te rendre hommage car si tu es parti aujourd’hui, tu ne seras jamais oublié. Moi, Maxime, 22 ans, spectateur assidu de la NBA depuis mes 12 ans, te dois beaucoup. Car si je suis un fan invétéré des Knicks, tu es bel et bien mon basketteur préféré. Toutes époques confondues. Tu es celui qui m’a lancé dans le grand bain, celui qui a déclenché cette passion, cette addiction à la NBA qui me suit encore aujourd’hui. Le premier match que j’ai vu de ma vie était un match des Finales 2010, que tu as remportées face à tes ennemis jurés, les Celtics.
Évidemment, tu es le premier joueur que j’ai remarqué, tu m’as sauté aux yeux. Si mon cœur n’avait pas été rapidement acquis à la cause de la franchise de New York, il l’aurait été à tes Lakers, sans le moindre doute. J’ai rapidement admiré ta folie, ton éthique de travail, ton esprit de compétiteur, ton obsession presque psychiatrique pour la victoire. J’admirais aussi ton jeu. Tes talents de scoreur, ton footwork inégalé dans l’histoire, ton sang-froid dans le money-time. Je me suis alors mis à jouer au basket, et j’y joue encore. Je voulais te ressembler et j’ai essayé.
Sans succès, tu t’en doutes. Combien de fois ai-je pris des fautes techniques en criant sur les arbitres car tu faisais pareil ? Combien de fois ai-je pris des tirs contestés car je voyais que tu étais capable de les marquer ? Trop de fois. Sans que je sache vraiment pourquoi, tu étais le basketteur idéal à mes yeux. Désormais, la seule chose que je puisse faire, c’est continuer à travailler dur comme tu le faisais. Je dois m’inspirer de ta Mamba Mentality pour garder l’appétit de toujours viser plus haut.
Je veux aussi rendre hommage à ta fille Gigi. Elle avait la même passion que toi, c’est certain. Comme un symbole, elle a rejoint les cieux à tes côtés, alors que vous preniez la direction d’un match de basket. Elle ne sera pas oubliée, sois-en sûr. Vos disparitions m’attristent à un point que je ne peux décrire. Mais au moins, vous êtes ensemble.
Je ne te connaissais pas, mais je t’aimais. Et je t’aimerai toujours, où que tu sois désormais. Si je peux réussir à faire de ma passion mon métier, si je dispose d’une telle plateforme pour t’adresser ces quelques lignes aujourd’hui, c’est parce que la passion de la NBA m’habite, et tu en es en grande partie la raison.
Mes pensées et prières, et celles de millions de fans aux quatre coins de la planète, vont en direction de ta femme Vanessa, de vos filles, et de toute votre famille. Sois certain qu’elles seront éternellement fières de toi et de tout ce que tu as accompli. Reste en paix aux côtés de Gigi, et sois sûr que la ligue se souviendra éternellement de toi et de ce que tu as apporté. Tu as été un modèle pour de nombreux jeunes adolescents comme je l’étais, et je t’en suis reconnaissant pour toujours.
Je t’aime infiniment.
Adieu, Mamba.
