NBA – Le départ qui a fait plus mal aux Warriors que D’Angelo Russell

La stat qui fait mal aux Warriors
John McCoy

Englués dans les profondeurs de la conférence Ouest, les Warriors ont effectué quelques changements d’effectif au cours de la dernière deadline. Un départ semble avoir fait du mal au roster, et ce n’est pas celui de D’Angelo Russell.

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Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas du côté de San Francisco. Après des années de domination dans la ligue, les Warriors se retrouvent pour la première fois depuis un bail à jouer dans les profondeurs de la conférence Ouest. Pas de playoffs cette année pour les Dubs, mais un pick bien placé à la draft 2020.

Toutefois attention, Stephen Curry a confirmé hier soir sa date de retour. La saison de la franchise pourrait donc se finir sur une note plus positive. A surveiller de près pour la draft.

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Malgré les résultats faméliques, la masse salariale des Warriors ne change pas. Elle est toujours aussi élevée et depuis plusieurs années maintenant. Cela a des conséquences puisqu’au bout de trois saisons, la taxe peut littéralement s’envoler afin de punir les franchises qui abusent du système.

Au début de l’année, ESPN estimait donc que les Warriors allaient payer environ 75 millions en taxe à l’issue de la campagne pour avoir explosé sa masse salariale durant plusieurs années de suite. Un objectif donc avant la deadline : dégraisser.

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C’est dans ce but précis que D’Angelo Russell, et son contrat max, ont fait leurs bagages direction le Minnesota il y a quelques jours. Mais il fallait encore effectuer quelques départs pour échapper à la taxe : Glenn Robinson III et Alec Burks sont donc aussi partis.

Selon le San Francisco Chronicle, c’est bien le premier cité, ancien joueur des Pacers notamment, qui laisse un sacré vide dans le vestiaire.

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On m’a expliqué que les Warriors étaient plus abattus concernant le départ de Robinson que ceux des quatre autres joueurs échangés avant la deadline, D’Angelo Russell inclus. Cela en dit long sur le respect et son importance dans le vestiaire en tant que leader et role player.

Robinson n’était pas le plus important sur le parquet – 12.9 points de moyenne tout de même, mais il a laissé son empreinte dans le vestiaire. Il faut dire qu’avec les absents, il y en avait besoin. L’ailier a débuté les 48 matchs des Dubs cette saison, mais a été échangé vers les Sixers début février pour aider un prétendant au titre et faire de la place dans le roster.

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Les joueurs les plus importants dans un vestiaire ne sont pas toujours ceux qu’on croit. Glenn Robinson III en est la preuve.

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