NBA – La faille qui permet aux joueurs de 5 équipes de gagner bien plus d’argent qu’ailleurs

L’argent est le nerf de la guerre dans de nombreux domaines, et la NBA ne fait pas exception. Si les stars de la ligue touchent toutes des salaires à peu près similaires, certaines franchises permettent à leurs joueurs de gagner beaucoup plus, grâce à une faille. De quoi influer sur certaines décisions pendant la free agency ?

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Plus populaire que jamais, le NBA brasse actuellement des sommes records. Conséquence de droits télé en constante hausse, les franchises disposent de plus en plus d’argent, et le salary cap ne fait qu’augmenter d’année en année.

Rien que cette saison par exemple, le salaire moyen d’un joueur NBA a augmenté de 500.000$, passant ainsi de 6,7 millions à 7,2 millions de dollars. De même, le joueur le mieux payé cette année, Stephen Curry, touche 40.2 millions, contre 37.5 pour le joueur le mieux payé sur l’exercice précédent.

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Pourtant, avoir une grosse somme sur sa fiche de paye ne signifie pas forcément toucher le plus d’argent. Dans leur organisation fédérale, les États-Unis offrent à chaque État la possibilité de gérer les impôts indépendamment. Si certains en profitent avec de forts impôts sur le revenu, d’autres, au contraire, sont de vrais paradis pour fortunés.

C’est le cas de Washington, du Texas, du Nevada, de la Floride, de l’Alaska, du Wyoming, et du Dakota du Sud, qui ne prélèvent absolument rien de plus que les 37% imposés sur les revenus. Une aubaine pour 5 franchises.

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Les Rockets, les Spurs, les Mavericks, le Heat et le Magic : voici les équipes qui offrent donc de sérieux avantages fiscaux aux joueurs. Pour cette raison, la saison passée, alors qu’il touchait en principe 2 millions de dollars de moins, Chris Paul s’est retrouvé avec 4 millions de dollars en plus que Stephen Curry. Explications en images.

(crédit : Bloomberg / DR)

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(crédit : Bloomberg / DR)

Ces différences peuvent avoir de réelles influences sur la vie de la ligue. Les 5 franchises concernées peuvent proposer moins d’argent aux gros poissons de la free agency, avec l’argument qu’ils toucheront plus au final que les joueurs au max…

Une stratégie efficace qui facilite grandement la gestion du salary cap pour les GM.

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Malgré toutes ces considérations, le sport US marche avant tout au prestige, à l’histoire. Alors ce n’est pas demain la veille que l’un des meilleurs joueurs de la ligue choisira Orlando plutôt que les Lakers ou les Celtics…

Free agents, free agency NBA 24/24

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