NBA – Steve Kerr cible les Rockets pour montrer… ce qu’il ne faut pas faire

James Harden au sol
Jose Carlos Fajardo/Bay Area News Group

Interrogé sur la direction prise par la ligue depuis plusieurs années, Steve Kerr a pointé du doigt… les Rockets. Voilà qui va encore augmenter la cote de popularité des Warriors dans le Texas.

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Steve Kerr n’est pas le plus grand fan du jeu pratiqué par les Rockets. Voila ce qu’on retient de son interview avec Bob Fitzgerald, un des commentateurs des Warriors, diffusée sur la chaine YouTube du club.

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En effet, alors qu’il est interrogé sur la direction prise par la ligue dernièrement, le coach cartonne les Rockets en prenant l’exemple du Game 7 des finales de conférence 2018, durant lequel James Harden et ses coéquipiers avaient manqué… 27 tirs à trois-points consécutifs !

Chaque année, on penche vers toujours plus de shoot à chaque poste. Quelque chose dont je me souviendrai toujours, c’était le Game 7 d’il y a deux ans face aux Rockets à Houston, quand ils avaient manqué 27 tirs à trois-points d’affilée !

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Et pendant ce temps, Steph et Klay enfilaient les tirs à mi-distance les uns après les autres. En playoffs, le mid-range sera ouvert car les défenses vont tenter de retirer les lay-ups et les tirs à trois-points.

Celui qui est toujours là, c’est le mid-range. Je ne pense pas qu’il faille en faire le seul tir de ton attaque, car tu veux aller sur la ligne, tu veux tirer des trois-points, mais il doit faire partie de ton identité.

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Ça, c’est dit, et Mike D’Antoni n’appréciera pas. Pour autant, Kerr ne marque-t-il pas un point ? Le mid-range, de nos jours, est certes englouti dans la plupart des shots-charts par le tir extérieur et le drive, mais il demeure un élément crucial de l’attaque d’une équipe.

Comme il le dit à juste titre, il est important de diversifier son attaque, notamment en playoffs. L’exemple des Rockets, qui n’ont jamais su le faire et jouent un jeu dangereux en vivant et mourant par leur shoot, lui donne pour l’instant raison.

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Steve Kerr n’est pas tendre avec les Rockets et leur obsession du tir extérieur. Chacun aura son avis, mais des faits sont là : cette stratégie ne s’est toujours pas avérée payante.

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