NBA – Comment Michael Jordan a censuré des journalistes en deux petites phrases

L’aura de Michael Jordan est toujours là, partout, et fonctionne sur tout le monde. Même deux journalistes internationaux se sont gentiment écrasés face à MJ, qui ne plaisantait pas ce jour-là.

Dans l’époque actuelle, difficile de préserver un secret. Demandez par exemple aux Wolves, qui ont vu leur célèbre entraînement avec Jimmy Butler très rapidement leaker et devenir une polémique nationale. Mais dans les années 90, avant les réseaux sociaux, c’était possible. Pour Michael Jordan du moins.

Au milieu des années 90, deux journalistes australiens sont autorisés dans l’antre des Bulls pour un reportage sur Luc Longley, l’enfant du pays et pivot de Chicago. Mais un jour, à l’entraînement, la célèbre bagarre entre Steve Kerr et MJ éclate.

Vous connaissez l’histoire : dans un mauvais jour et frustré, His Airness secoue quelque peu le blondinet, qui répond de manière véhémente. Hors de lui, Jordan assène une droite au meneur, qui arborera un œil au beurre noir pendant quelques jours après l’incident.

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Un fight en plein entraînement des Bulls, quelques mois après le retour aux affaires de MJ et l’élimination des playoffs 1995 aux mains d’Orlando ? Voilà qui a l’allure d’une bombe. Malin, et malgré la furie du moment, Jordan apostrophe les deux journalistes australiens présents, d’un ton menaçant :

Hey vous, les 2 Australiens.

Vous n’avez rien vu.

Bingo. Les deux hommes, tout heureux d’être là pour leur reportage sur Longley, se sont gentiment tus, et ont supprimé la bobine de l’incident à tout jamais.

L’histoire a finalement fuité via d’autres médias, et elle fait désormais partie de la légende de Jordan. Paradoxalement, l’accrochage a aussi rapproché MJ et Kerr, et a permis au meneur de gagner le respect du GOAT. Quelques mois plus tard, le numéro 23 mettait d’ailleurs le cuir dans les mains de Kerr pour le shoot du titre en 1997, avec succès.

Calmer quelques journalistes par son aura, une formalité pour Michael Jordan. Charisme, quand tu nous tiens…