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L’ambiance est plus que détendue en NBA en ce moment. Les joueurs retrouvent les parquets, les matchs comptent pour du beurre, alors forcément, le moral est au beau fixe pour tout le monde. La preuve avec cette incroyable séquence entre le banc de Raptors, et celui des Blazers.
On aurait pu penser que l’enfermement aurait un effet négatif sur le morale des joueurs, mais pour l’instant, après 2 semaines, tout à l’air d’aller pour le mieux. Les joueurs n’ont jamais semblé si proches, ils multiplient les activités de groupe, et sur le terrain, tout le monde semble enjoué d’enfin retoucher un ballon en condition de match.
Il suffit de voir la réaction des bancs sur chaque action un peu folle pour s’en rendre compte. Par exemple, Chris Paul et les autres joueurs du Thunder exultent après chaque panier d’Andre Roberson, de retour après 30 mois d’absence. Le problème, c’est que les caméramans ne prêtent que très peu attention aux bancs… Ce qui nous fait passer à côté d’incroyables séquences, comme hier entre les Raptors et les Blazers.
The Raptors’ starters begged Nick Nurse not to pull them, and booed him when they did. Then, in this 12-point game, someone yelled toward the Blazers: ‘y’all quiet down there.’ Melo responded: ‘Get the f*%^ outta here. Ain’t tryin to hear that shit.’ He laughed and they laughed
— Joe Vardon (@joevardon) July 26, 2020
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Les titulaires des Raptors ont supplié Nick Nurse de ne pas les sortir, et ils l’ont hué quand il l’a fait. Et puis, quand il y avait 12 points d’écart, quelqu’un a crié au banc des Blazers : « vous êtes bien discrets là-bas ! ». Carmelo Anthony a répondu : « Barrez-vous de là ! J’ai pas envie d’entendre votre m*rde ». Il a rigolé, et tout le monde a Toronto a rigolé.
Des joueurs qui sifflent leur coach, deux bancs qui se répondent, s’insultent un peu, et rigolent ensemble, ce sont des choses encore jamais vues en NBA. La bulle permet visiblement à tout le monde de se détendre, et de prendre le basket pour ce qu’il est avant tout : un jeu.
Cette action illustre d’ailleurs bien le plus gros défaut de la reprise pour le moment : les diffuseurs ne jouent pas assez la carte dérision. Il n’y a pas de spectateurs, pas de bruit, c’est donc l’occasion de plonger les téléspectateurs au plus près des stars, et de capter ces échanges incroyables…
Une fois l’heure des playoffs arrivée, ce genre d’échange risque de se faire bien plus rare. Avec un titre en jeu, personne ne prendra le temps de toiser le banc adverse.
