NBA – Le classement des stars de la ligue lors de leur sortie du lycée

lebron james in high school
(DR)

Les Américains sont des fans inconditionnels des classements de prospects, et cela dès le plus jeune âge. Aujourd’hui, on s’intéresse à 28 grands joueurs de la ligue actuelle et plus particulièrement à leur classement à la sortie du lycée. Les surprises sont nombreuses.

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De nombreux joueurs sortent du lycée avec une hype déjà très forte, comme en témoigne le phénomène Zion Williamson, ultra-hypé avant même de rejoindre Duke. Alors où en étaient les stars actuelles de la ligue en sortant du lycée ? Si certains noms avaient déjà un potentiel bien repéré à 18 ans, d’autres ont été oubliés avant de devenir des véritables stars de la ligue.

Le numéro attribué à chaque joueur correspond à son classement dans le pays lors de son arrivée en NCAA (donc en sortie de high school) d’après le site 247Sports.

LaMarcus Aldridge (classe 2004)

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Classement dans le pays : n°13
Position à la Draft (2006) : #2

Dans cette promo, pas mal d’intérieurs de qualité avec notamment Dwight Howard ou encore Al Jefferson classés devant LaMarcus Aldridge. Cependant, le classement de Randolph Morris et Robert Swift devant l’actuel joueur des Spurs par les recruteurs n’est pas vraiment compréhensible. Après deux saisons à l’université du Texas, l’ailier fort décide de débarquer en NBA, il sera sélectionné à la deuxième place par les Bulls avant d’être échangé dans la foulée aux Blazers.

James Harden (classe 2007)

(crédit : DR)

Classement dans le pays : n°14
Position à la Draft (2009) : #3

James Harden n’était pas tant attendu que cela lors de sa sortie du lycée. Dans une classe où le premier choix était son coéquipier actuel Eric Gordon, The Beard n’a pas encore la hype d’un Derrick Rose ou d’un O.J Mayo. Toutefois, après deux saisons universitaires du côté des Sun Devils d’Arizona State (19 points, 5.4 rebonds et 3.7 passes de moyenne), James Harden a montré de quoi il était capable. Drafté en 3ème position en 2009 par le Thunder, il faudra attendre qu’il rallie les Rockets trois ans plus tard afin de voir réellement ce que l’arrière peut apporter à une franchise. Au final, certains scouts doivent se mordre les doigts d’avoir laissé passer un tel phénomène.

Joel Embiid (classe 2013)

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Classement dans le pays : n°14
Position à la Draft (2014) : #3

Seulement deux ans après ses vrais débuts dans le basketball, Joel Embiid est déjà parmi les 15 meilleurs joueurs du pays dans sa classe 2013. Monstre défensif au lycée, le Camerounais continuera son chantier à l’université du côté des Jayhawks du Kansas (11.2 points, 8.1 rebonds et 2.6 contres). Il jouera avec le prospect numéro un de sa classe, Andrew Wiggins, mais ils ne parviendront pas à emmener leur équipe loin lors de la March Madness. La promo du pivot des Sixers comptait Julius Randle, Aaron Gordon ou encore Jabari Parker, Embiid parvenant à être pris troisième choix de la Draft 2014. Ralenti par les blessures durant toute sa carrière, il faut que le Camerounais parvienne à se stabiliser physiquement tandis que son potentiel semble absolument énorme.

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Blake Griffin (classe 2007)

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Classement dans le pays : n°18
Position à la Draft (2009) : #1

Pour lui, contrairement à Joel Embiid, son classement est moins compréhensible. Blake Griffin était déjà au lycée un intérieur dominant, mais dans sa classe des joueurs comme Zach Randolph ou encore Kosta Koufos (!) sont situés devant lui. Un joueur avec qui il sera associé quelques années plus tard est aussi devant, DeAndre Jordan. Pour son université, Blake Griffin décide de rester du côté de sa ville natale d’Oklahoma. Lors de sa deuxième et dernière saison universitaire, il réalise des moyennes de 22.7 points et 14.4 rebonds obtenant ainsi le titre de meilleur joueur national. Durant la Draft 2009, il est logiquement sélectionné en première position par les Clippers et sera All-Star dès son année de rookie. L’ailier fort a confirmé le potentiel vu en lui à sa sortie du lycée, dépassant même les espérances.

Kyle Lowry (classe 2004)

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Classement dans le pays : n°29
Position à la Draft (2006) : #24

Le joueur aura connu un début de carrière en douceur. En sortant du lycée, le meneur de jeu est dans les 30 meilleurs prospects du pays mais n’a pas encore véritablement explosé. En NCAA, il sera un joueur solide et passera deux ans à Villanova. Lors de sa saison freshman, il est remplaçant de Randy Foye (7ème de la Draft 2006) avant de décrocher le poste de titulaire en deuxième année. Avec des moyennes loin d’être folles (11 points et 3.7 passes), Lowry décide tout de même de se présenter à la Draft en 2006 où il ne sera choisi qu’en 24ème position par les Grizzlies. Après de passages à Memphis et Houston où K-Low joue un rôle de remplaçant, il atterrira à Toronto où le meneur va littéralement exploser aux yeux du grand public.

Klay Thompson (classe 2008)

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Classement dans le pays : n°42
Position à la Draft (2011) : #11

Lors de son arrivée en NCAA, la cote de Klay Thompson était honorable mais pas au point de laisser présager un futur All-Star. Seules quelques universités visent l’arrière qui possède pourtant déjà un shoot à trois points très fiable. Finalement, il rejoint les Cougars de Washington State avec qui il jouera durant trois saisons. Malgré une absence systématique de la March Madness, Klay Thompson va marquer l’université de son empreinte. 3ème meilleur marqueur de l’histoire de Washington State (1.756 points), il arbore une jolie moyenne de 17.9 points (39% derrière l’arc) en trois ans là-bas. Lorsqu’il se présente en 2011 à la Draft, il est un joueur avec déjà pas mal d’expérience et les Warriors vont sentir le bon coup en l’appelant en 11ème position.

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Kawhi Leonard (classe 2009)

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Classement dans le pays : n°57
Position à la Draft (2011) : #15

Joueur sous-côté pendant la majeure partie de son début de carrière, c’est chez les Spurs que Kawhi Leonard deviendra la bête qu’il est. Déjà au terme de la high school, il n’est que le 57ème prospect dans une classe où l’on retrouve Derrick Favors, DeMarcus Cousins et John Wall. L’ailier ne recevra d’ailleurs qu’une seule offre de la part des universités et signera donc avec les Aztecs de San Diego State. Il jouera deux saisons en NCAA où il ira jusqu’au Sweet 16 lors de la deuxième année (15.5 points et 10.6 rebonds de moyenne). Bien qu’il soit un shooteur sérieux à mi-distance ainsi qu’un très gros défenseur, The Klaw ne sera drafté qu’en 15ème position en 2011, par les Pacers. Mais les Spurs ont senti le bon coup et décident de l’alpaguer directement contre George Hill. Un coup de maître.

Draymond Green (classe 2008)

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Classement dans le pays : n°69
Position à la Draft (2012) : #35

Dans la même classe que des joueurs comme DeMar DeRozan, Kemba Walker ou Klay Thompson, Draymond Green est encore moins bien classé que son futur coéquipier aux Warriors. Mais contrairement à Thompson, l’ailier fort va recevoir de nombreuses offres d’universités, signant finalement aux Spartans de Michigan State. A la différence de beaucoup d’autres joueurs, Green réalisera bien ses quatre années au niveau universitaire. C’est lors de son année senior (4ème) que l’intérieur va montrer toute l’étendue de son potentiel. Avec 16.2 points, 10.6 rebonds et 3.8 passes de moyenne par match sur la saison, il est élu meilleur joueur de la plus grosse conférence de NCAA (Big Ten). Malgré cela, il ne sera sélectionné qu’en 35ème position de la Draft 2012 par les Warriors. La suite on la connaît.

Russell Westbrook (classe 2006)

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Classement dans le pays : n°137
Position à la Draft (2008) : #4

Effectivement, Russell Westbrook n’a pas toujours été la bête qu’il est aujourd’hui. À sa sortie du lycée en 2006, il n’est qu’un joueur avec du potentiel, étant même encore loin d’intégrer une Draft. Devant lui en terme de meneurs dans sa classe, on retrouve des gars comme Brandan Wright, Ty Lawson et Wayne Ellington. Pas de quoi sauter au plafond, mais Westbrook était pourtant derrière eux. Lorsqu’il arrive à UCLA, Russ West n’est que remplaçant de Darren Collison (actuellement aux Pacers) mais Brodie va vite prendre sa place dans le cinq de départ. Formant un duo très excitant avec Kevin Love, il décidera de se présenter à la Draft 2008 où il sera le 4ème choix (des Supersonics devenant ensuite le Thunder).

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Victor Oladipo (classe 2010)

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Classement dans le pays : n°139
Position à la Draft (2013) : #2

Et oui, en dépit de sa deuxième place lors de la Draft 2013, Victor Oladipo n’était pas destiné au haut du panier. Malgré une 139ème place lors de la classe 2010, il reçoit pas mal d’interêt de la part des universités. Il décide de rejoindre les Hoosiers de l’Indiana, pour lesquels il disputera trois saisons. Lors de sa dernière saison universitaire, il tourne à 13.6 points, 6.3 rebonds, 2 passes et deux interceptions lui permettant d’attirer de nombreux scouts et donc de nombreuses franchises. De retour dans l’Indiana depuis deux saisons, Victor Oladipo justifie amplement la hype autour de lui lors de la Draft 2013.

Paul George (classe 2008)

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Classement dans le pays : n°202
Position à la Draft (2010) : #10

Passé sous les radars jusqu’à sa sortie du lycée, Paul George ne fait même pas partie des 200 premiers de sa promo. Peu de choix donc pour l’ailier au moment de choisir son université, qui jette son dévolu sur les Bulldogs de Fresno State. Après deux années universitaires et 15.5 points de moyenne (39,6% à trois points), Paul George se déclare éligible pour la Draft 2010. Appelé en dixième position par les Pacers, PG13 va devenir une star du côté d’Indiana avant de rejoindre Russell Westbrook au Thunder afin de tenter de remporter un titre. 202ème de sa classe lors de sa sortie du lycée, Paul George affiche aujourd’hui un statut de superstar.

Damian Lillard (classe 2008)

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Classement dans le pays : n°214
Position à la Draft (2012) : #6

Décidément, les observateurs de la classe 2008 devaient avoir quelques coups dans le nez. Après Klay Thompson, Draymond Green et Paul George, Damian Lillard a aussi été oublié par les scouts. Des joueurs comme Luke Babbit, Quincy Acy et Iman Shumpert sont alors classés devant le meneur des Blazers. Comme pour le joueur du Thunder précédemment, Dame n’a pas d’offres des meilleures universités du pays et rejoint donc les Wildcats de Weber State. Il passera pas moins de quatre ans au niveau universitaire, avec une dernière saison monstrueuse de sa part (24.5 points, 5 rebonds et 4 passes). Seulement 6ème de la Draft en 2012, il réparera cette erreur en écrasant la saison régulière pour être nommé rookie de l’année.

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Stephen Curry (classe 2006)

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Classement dans le pays : n°263
Position à la Draft (2009) : #7

Stephen Curry était très loin d’avoir un destin tout tracé à la fin de la high school. Seulement 263ème prospect du pays en 2006, le meneur des Warriors est jugé trop frêle et n’obtient aucune bourse de la part des grandes universités du pays. Virginia Tech, ancienne équipe de son père (Dell Curry) est l’équipe qui intéresse le plus Steph mais malheureusement pour lui, aucune offre ne viendra. Il décide d’accepter une offre des Wildcats de Davidson, une université bien moins côtée. Là-bas, Baby Face doit tout faire prouver son talent et le meneur va le faire. En trois ans, il emmènera son université pour la première fois au March Madness (jusqu’au Elite Eight) avec des moyennes incroyables (25.3 points, 3.8 passes et deux interceptions). Quelle erreur de la part des universités et des scouts !

Jimmy Butler (classe 2008)

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Classement dans le pays : n°1253
Position à la Draft (2011) : #30

À ce niveau-là, ce n’est plus une simple erreur de la part des recruteurs mais une faute professionnelle. Après une première saison dans une petite université du Texas, il est remarqué par Marquette mais est encore loin de faire partie des meilleurs espoirs du pays. Après sa première année universitaire, Jimmy Butler n’est que 226ème prospect du pays au niveau junior. Arrivé sur la pointe des pieds en NBA (30ème choix en 2011), il faudra un an à Butler pour se mettre dans le rythme. Il est le parfait exemple qu’il ne faut jamais abandonner, même lorsque personne ne croit en vous.



Voilà pour ce petit tour d’histoire en High School, ces établissements scolaires qui auront vu passer les plus grandes stars de la ligue dans leurs premières années.

High School NBA 24/24

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