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LeBron James suscite de grands débats depuis qu’il a refusé de prendre le dernier tir lors du Game 5 finalement perdu par les Lakers. En 2012, le King faisait de même lors du All-Star Game… face à un Kobe Bryant médusé.
Quand plusieurs joueurs estiment que Kobe Bryant, et non pas LeBron James, doit être celui qui est comparé à Michael Jordan, ce n’est pas pour rien. Comme His Airness, le Mamba avait le gène du tueur, de l’assassin, du hitman sans remords, du scoreur né. Le King, lui, privilégie très souvent la passe.
C’est ce qu’on a vu durant le Game 5 des Finales, quand plutôt que forcer un shoot à faible pourcentage alors qu’il était chaud bouillant, James a préféré servir un Danny Green en délicatesse avec son shoot. Et ce n’est pas la première fois.
Lors du All-Star Game 2012 disputé à Orlando, LeBron se retrouve balle en main avec la possibilité d’égaliser ou faire gagner son équipe. Face à lui, Kobe Bryant. Mais par 2 fois, le natif d’Akron fait la passe au lieu de shooter, ce qui lui vaut une moue très dubitative de « Bean » à la fin de la séquence. Regardez plutôt :
Après la partie, LeBron confirmait que Kobe lui avait demandé de prendre le tir, et non pas de se défiler :
Oui, il me disait de shooter. J’ai vu mon coéquipier ouvert pendant une seconde, je n’ai pas lâché la balle, puis quand je l’ai fait c’était trop tard, et ça a donné turnover. C’est sûr que j’aimerais pouvoir rejouer cette possession. Je ne peux pas perdre la balle ainsi. Mais globalement, c’était un super week-end.
Vous aurez remarqué que si James regrette de ne pas avoir fait sa passe dans le bon timing, il ne regrette pas de ne pas avoir shooté. Pour le Chosen One, le sens de la passe vient avant le reste, et c’est pourquoi plusieurs grands noms préfèrent le comparer à un certain Magic Johnson.
Kobe, lui, n’a jamais vraiment compris pourquoi LeBron n’a pas souhaité tenter de marquer sur sa tête, et il apparaît clairement déçu dans la séquence de ne pas avoir eu à relever ce challenge défensif.
En 8 ans, LeBron n’a pas changé : le King privilégie toujours le shoot ouvert d’un coéquipier à un tir contesté de lui-même. Pour le meilleur et pour le pire.
