NBA – La phrase assassine de Larry Bird à un coéquipier… chaque jour

larry bird celtics
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Considéré par beaucoup de ses adversaires comme le plus grand trash-talkeur de l’histoire, Larry Bird savait aussi exercer ses aptitudes en la matière auprès de ses propres coéquipiers, comme l’a révélé un ancien des Celtics.

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Pour apparaitre comme l’icône ultime d’une franchise aussi mythique et historique que celle des Celtics, il faut nécessairement une immense dose de talent. Cela tombe bien, puisque Larry Bird n’en manquait certainement pas. Aussi à l’aise au scoring que malin en défense, précis à la passe que solide au rebond, le numéro 33 savait absolument tout faire sur un terrain.

Et quand on dit tout, cela implique même le mind game qui était à l’époque si important dans la ligue. Larry Legend faisait office d’expert en la matière, et pouvait offrir à ses adversaires des aperçus bien violents de ses talents de trashtalkeur. Le tout, en les détruisant bien évidemment dans le même temps sur le parquet.

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Mais dans toute son unicité, Bird ne se contentait pas de réserver ce traitement aux joueurs des autres franchises. Quitte à posséder une rhétorique aussi développée et sauvage, autant s’en servir en toutes situations. Dès lors, ses coéquipiers devaient aussi composer quotidiennement avec la grande gueule de leur leader.

Transféré dans la franchise au cours de la saison 1987-88, Ed Pinckney a rapidement été assigné à marquer la star du groupe sur les oppositions d’entrainement. Des face-à-face qui l’ont marqué, et sur lesquels il est revenu en livrant une merveilleuse anecdote dans le Blueblood on the Mainline Podcast.

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Vous savez, en tant que compétiteur, quand vous devez défendre à l’entrainement sur un joueur considéré comme le meilleur, vous tentez d’en tirer de la fierté. Vous n’allez pas simplement vous écraser devant lui. Et ce gars arrivait tous les jours à l’entrainement en me disant : « Pinck, désolé. Je vais devoir te botter le c*l aujourd’hui. »



Pinckney devait bien évidemment se douter qu’il allait passer un sale quart d’heure à chaque practice, mais se voyait donc prévenu à chaque début de séance par son bourreau. Et même lorsqu’il tentait de riposter verbalement, il voyait là encore Bird, dont « la bouche n’avait pas de bouton marche/arrêt », lui briser ses espoirs.

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Je lui répondais : « Nan, ça va pas se passer comme ça ! » Et il était là : « Si si, ça va bien se passer comme ça. Ne le prends pas personnellement, mais je vais vraiment te botter le c*l. » Et c’est comme ça que les entrainements commençaient. Et je me disais dans ces moments-là : « Très bien, c’est parti. On va voir ça. »

Solide mentalement, l’ailier était donc davantage boosté par ces petites provocations qu’ébranlé. Il faut dire que Bird faisait tout pour se faire apprécier de ses équipiers durant les matchs, où il inscrivait régulièrement des game winners. Des situations dont il profitait là aussi pour trash-talker, et qui laissaient admiratif Pinckney.

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C’était l’une des premières saisons dans la franchise, et je me disais : « Le mec vient juste de dire à l’équipe adverse à quel endroit il allait prendre le tir de la gagne ! » Et tout le monde me répondait : « Ouais, Ed, il fait ça tout le temps. C’est son truc. » C’était incroyable de le voir jouer et de pouvoir assister à ses exploits. Incroyable.

Malmené à l’entrainement par Larry Bird, Ed Pinckney garde malgré tout d’excellents souvenirs de ses duels avec l’ancienne gloire, et se place encore aujourd’hui comme l’un de ses plus grands admirateurs. Comme quoi, le trash-talking peut aussi mener au respect.

Boston Celtics Déclarations Larry Bird NBA 24/24

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