NBA – L’arrogance hallucinante de Larry Bird après avoir snobé la visite à la Maison Blanche

Ronald Reagan et Larry Bird
(DR)

C’est une tradition quasi-ininterrompue depuis de longues décennies : l’équipe championne NBA rend visite au Président à la Maison Blanche dans les mois qui suivent. Mais en 1984, Larry Bird ne s’est pas déplacé. Et son explication est à ranger au panthéon de l’insolence.

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1984, c’est l’année de la consécration pour Larry Bird. 5 ans après la défaite face au Michigan State de Magic Johnson dans ce qui reste à ce jour le match de basket le plus regardé de l’histoire des Etats-Unis (environ 40 millions de téléspectateurs !), le numéro 33 des Lakers retrouve son ennemi juré. En finale, là encore, mais cette fois-ci en NBA.

Les Celtics prennent le dessus dans un des affrontements les plus magiques de l’histoire, et Bird valide ainsi un triplé MVP, MVP des Finales et champion. A 28 ans, Larry Legend est sur le toit du monde.

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Le problème ? Lui et ses coéquipiers sont invités à la Maison Blanche non pas de longs mois après, mais dès le lendemain, afin d’y rencontrer le président républicain Ronald Reagan. La majorité des joueurs et membres du staff honorent l’invitation… mais pas Larry Bird, Robert Parish et Cedric Maxwell.



Pour Maxwell, pas de problème : l’ailier des C’s préparait alors son mariage, et il a d’ailleurs manqué la parade dans les rues de Boston le lendemain. En ce qui concerne Robert Parish, on peut imaginer, connaissant le bonhomme, qu’il s’agisse avant tout de divergences politiques. Et Bird ? Le sommeil, tout simplement.

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Ereinté après 7 matchs de Finales et par la nuit de fête qui en a découlé, le blondinet à la moustache a préféré faire une grasse matinée, histoire de retrouver la forme. Interrogé à ce sujet par la presse quelques jours plus tard, il se fendra d’une réponse devenue culte :

Si le Président veut me voir, il sait où me trouver.

On vous laisse imaginer un instant le carnage si LeBron James avait fait la même réponse après ses titres du début des années 2010 avec le Heat…

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Autre époque, autres mœurs, et moins de polémique. Larry Bird n’est définitivement pas homme à se plier aux conventions !

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